La ministre de la Culture pense qu’il est important de maintenir des relations avec l’Algérie et ses citoyens. Elle insiste sur la nécessité d’adopter une position ferme, mais sans recourir à des menaces.
Réaction de la ministre de la Culture
La ministre de la Culture a exprimé sa réaction, mercredi 7 mai, lors de son passage sur France Inter, après l’annonce, mardi soir, de l’émission de deux mandats d’arrêt internationaux par la justice algérienne contre l’écrivain franco-algérien Kamel Daoud. Rachida Dati a exprimé ses "regrets" que l’Algérie, un "pays riche culturellement", "prenne pour cible ses écrivains".
"Je déplore que l’Algérie, un pays généreux en culture et littérature, un pays exceptionnellement culturel, envoie un tel message en s’en prenant à ses écrivains," a déclaré la ministre de la Culture.
Maintenir le dialogue avec l’Algérie
Cependant, elle a ajouté, "on ne peut pas tourner le dos aux Algériens et à l’Algérie". Rachida Dati a précisé qu’il est possible d’être "ferme sans être menaçant".
Situation de Boualem Sansal
Concernant Boualem Sansal, un autre écrivain franco-algérien emprisonné en Algérie depuis novembre, la ministre a rappelé, "sa place n’est pas en prison".