Lors du premier tour des élections présidentielles en Roumanie, George Simion, représentant de l’extrême droite, a obtenu la première position avec 40 % des voix. Bien que la fonction du futur président roumain soit principalement symbolique, elle conserve un poids significatif en matière de politique internationale. Cela est d’autant plus pertinent pour la Roumanie, un membre de l’Union européenne, devenue un élément central de l’OTAN depuis le début du conflit en Ukraine.
Ce soir, l’attention se porte sur la Roumanie, où tous observent de près un candidat en particulier : George Simion. Fondateur de l’« Alliance pour l’unité des Roumains », il est actuellement en tête des sondages. Ses positions, notamment sur la législation militaire, soulèvent des préoccupations au sein de l’Union européenne, surtout concernant un éventuel rôle de la Russie dans le processus électoral.
La Roumanie : un pivot stratégique pour l’OTAN
Située à la frontière de l’Ukraine, la Roumanie joue un rôle central dans la défense de l’Europe de l’Est. Des bases militaires de l’OTAN y sont implantées, comme celle de Constanța, qui accueille environ 5 000 militaires de l’organisation, dont près de 1 500 Français. Lors des dernières élections présidentielles de décembre 2024, Călin Georgescu, aujourd’hui inéligible, s’était montré très critique à l’égard de cette présence militaire étrangère. George Simion, quant à lui, se déclare favorable au maintien de la Roumanie au sein de l’UE et de l’OTAN, bien que ses intentions demeurent incertaines.
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