Le budget de l’année 2026 doit être ajusté afin d’atteindre une réduction des dépenses à hauteur de 40 milliards d’euros. Le chef du gouvernement s’est engagé à dévoiler les décisions prises à ce sujet dès les premiers jours de juillet. Toutefois, certaines orientations commencent à se préciser. Parmi les options envisagées, la possibilité de mettre en place une « année blanche » revient fréquemment dans les discussions.
Un appel à la mobilisation générale des Français serait envisagé afin de finaliser le budget. La déclaration du chef du gouvernement n’a pas laissé indifférent. Parmi les pistes évoquées, la ministre chargée des Comptes publics a suggéré la possibilité de désigner 2026 comme une « année blanche ». Cela signifierait que, bien que l’inflation augmente, les pensions ainsi que certaines aides sociales ne bénéficieraient pas de la revalorisation automatique habituelle. Autrement dit, il n’y aurait pas de mécanisme d’indexation au coût de la vie, et les montants resteraient intangibles.
Des questions en suspens
Dans cette optique, qui sera amené à contribuer davantage dans le prochain exercice budgétaire ? Devrait-on envisager une diminution des prestations sociales ? Les financements alloués aux ministères et aux collectivités locales risquent-ils d’être réduits ? Par ailleurs, quel sort sera réservé aux tranches du barème de l’impôt sur le revenu ? Le Premier ministre devrait communiquer ses décisions finales d’ici le début juillet.
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