Il y a exactement un an, le président Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, marquant ainsi un moment décisif dans la vie politique française. Cette décision, prise dans un contexte tendu suite aux résultats des élections européennes, visait avant tout à apporter une meilleure lisibilité à la scène politique du pays. À présent, quel bilan peut-on tirer de cet événement ? Ian Brossat, sénateur parisien représentant le Parti communiste français, offre son analyse sur les conséquences de cette mesure et les changements qu’elle a engendrés.
Le 9 juin 2024 restera gravé dans l’histoire politique de la France, en raison d’une décision majeure prise par Emmanuel Macron, président de la République. Peu après l’annonce des résultats des élections européennes, le chef de l’État a pris une décision importante : celle de dissoudre l’Assemblée nationale. Il a déclaré : « Après avoir réalisé les consultations requises par l’article 12 de notre Constitution, j’ai choisi de redonner aux citoyens la possibilité de décider de notre avenir parlementaire par le vote. Par conséquent, je procède ce soir à la dissolution de l’Assemblée nationale. »
“Le message des électeurs a été ignoré”
Dans l’édition du 9 juin, Ian Brossat, sénateur de Paris appartenant au Parti communiste français, a critiqué cette décision d’Emmanuel Macron, soulignant des lacunes majeures : « Le véritable problème ne réside pas dans le fait d’avoir dissous l’Assemblée nationale ni dans le fait d’avoir redonné la parole au peuple, mais dans le fait que le président de la République a dissous sans prendre en considération le message envoyé par les électeurs. Nous aurions dû voir un Premier ministre de gauche élaborer une politique inversant les réformes initiées par Macron. Cependant, nous assistons au contraire à la continuité de la même équipe qui continue de compliquer la vie des Français. »
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