Le mercredi 4 juin, l’administration Trump a déclaré qu’elle annulait une directive mise en place sous la présidence de Biden, laquelle autorisait la réalisation d’interruptions volontaires de grossesse en situation d’urgence médicale. Malgré les risques grandissants, notamment les intimidations et les actes de violence dont ils sont victimes de plus en plus fréquemment, certains professionnels de santé s’efforcent de poursuivre leur soutien aux femmes dans le besoin.
Dans un secteur de Floride, c’est la clinique pour femmes qui est la seule à éclairer ses locaux dès 5 heures du matin. À cet endroit, les femmes arrivent en voiture, avec beaucoup de discrétion. En effet, celles qui fréquentent cette clinique viennent pour subir un avortement. Chaque fois qu’elles pénètrent à l’intérieur, elles doivent faire face aux cris et aux insultes des militants opposés à l’IVG. « La vie d’un enfant est le don le plus précieux que Dieu puisse offrir. Ne commettez pas cette erreur. Ne devenez pas la mère d’un enfant mort« , lance un homme devant l’entrée, avec un ton résolument culpabilisant.
La foi ne justifie pas tout
En Floride, la loi restreint l’accès à l’avortement à seulement 6 semaines de grossesse, une limitation bien plus stricte qu’en France où il est autorisé jusqu’à 16 semaines. Pour contrer les manifestations des opposants à l’avortement, des bénévoles accompagnent les femmes jusqu’à la porte de la clinique. « Ils restent calmes quand vous êtes là. Mais en temps normal, leurs propos sont vraiment horribles« , explique une de ces volontaires. Ces aides sont elles-mêmes croyantes et c’est même leur communauté religieuse qui les a incitées à venir soutenir la clinique ainsi qu’à protéger les patientes lors de ces moments difficiles.
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