L’ancien Premier ministre et prétendant à la présidentielle de 2027 observe que l’intensité des réformes s’est nettement atténuée. Il souligne en particulier que l’absence d’une majorité stable au Parlement rend impossible la mise en œuvre des réformes majeures.
Le mercredi 4 juin, sur France Inter, Édouard Philippe a critiqué le second quinquennat d’Emmanuel Macron en soulignant le manque d’ambition globale. Selon lui, « le souffle réformateur initié entre 2017 et 2020 s’est nettement estompé ». L’ancien chef du gouvernement, aujourd’hui maire du Havre et auteur de l’ouvrage Le prix de nos mensonges (publié chez JC Lattès ce même jour), y expose sa perspective pour la France en vue de la présidentielle de 2027.
Il a aussi relevé que « le programme proposé lors de l’élection présidentielle de 2022 n’était pas d’une transparence exceptionnelle, ni d’une audace marquante ». Pour Édouard Philippe, « le pays semble stagner sans véritable dynamique » . Il ajoute que « l’absence d’une majorité claire rend impossible la mise en place des réformes majeures dont nous avons besoin ».
L’ancien Premier ministre estime par ailleurs que « la France se contente de discours et multiplie les propositions de loi, intéressantes parfois, moins d’autres fois, sans qu’aucun grand projet ou impulsion forte ne voit le jour. Personne ne croit réellement que l’avenir est en train d’être construit dans notre pays. »