Mercredi, lors d’une intervention sur France Inter, Édouard Philippe a confirmé qu’il reste fermement contre l’organisation d’une primaire à droite pour l’élection présidentielle de 2027.
« Pourquoi pas », a répondu Édouard Philippe, leader du parti Horizons et candidat à la présidentielle, mercredi 4 juin sur France Inter, lorsqu’il a été interrogé sur une éventuelle alliance pour 2027 avec Bruno Retailleau.
Concernant ce scénario envisagé où le duo serait composé d’Édouard Philippe à la présidence de la République et de Bruno Retailleau à Matignon, l’ancien Premier ministre et maire du Havre a expliqué : « Pour l’instant, je n’ai pas envisagé qu’il soit candidat à la présidentielle, j’ai vu qu’il occupait ses fonctions de ministre de l’Intérieur et qu’en tant que président des Républicains, il a beaucoup à faire. »
Par ailleurs, Édouard Philippe publie ce même jour Le prix de nos mensonges (JC Lattès), un ouvrage dans lequel il expose sa vision pour l’avenir du pays dans la perspective de l’élection de 2027.
« Les citoyens auront d’autres options, c’est le jeu démocratique, et ils feront leur choix »
Le candidat affirme toujours son refus d’organiser une primaire à droite, réitérant sa méfiance envers « cette idée d’une primaire dans un champ politique aussi vaste, allant des Républicains jusqu’à Renaissance. » Il critique les partis politiques qu’il juge « incapables de s’accorder sur des sujets bien plus simples que la désignation d’un candidat pour la présidentielle, incapables de conclure un accord de coalition, et même incapables de reconnaître que, même en gouvernant ensemble, ils forment en réalité une alliance. »
« Je pense être le seul à ce jour à avoir officiellement annoncé ma candidature à la présidentielle », souligne Édouard Philippe. « Cette démarche ne s’inscrit pas dans une volonté de prendre position contre tel ou tel acteur, au sein de ce large centre que j’appelle de mes vœux à constituer. Mon objectif est de définir ce que je compte offrir aux Français. Bien sûr, ils auront d’autres propositions, mais c’est cela la démocratie, et ils feront leur choix. »