Mardi 10 juin, sur 42mag.fr, la députée européenne issue de La France insoumise, Manon Aubry, a exprimé sa réaction suite à l’interpellation par les forces armées israéliennes des militants pro-palestiniens présents à bord du bateau humanitaire nommé « Madleen ». Parmi ces activistes se trouvait également sa collègue eurodéputée française, Rima Hassan.
Dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 juin, la « flottille de la liberté », comprenant notamment l’eurodéputée Rima Hassan et la militante écologiste Greta Thunberg, a été stoppée par les forces armées israéliennes alors qu’elle se dirigeait vers Gaza dans l’objectif symbolique de livrer des vivres à cette enclave assiégée. Selon Manon Aubry, eurodéputée de La France insoumise invitée dans « La Matinale » mardi 10 juin, cette initiative a déjà permis de casser le silence médiatique entourant la situation et de dénoncer explicitement le blocus humanitaire imposé à Gaza.
Une intervention contestée sur le plan juridique
La députée rappelle que Gaza est dans un état proche de la famine, une situation entretenue par le blocus instauré par Israël. Elle affirme sans hésitation que l’équipage a été détenu de manière illégale. Pour Manon Aubry, cette opération israélienne contre la flottille contrevient au droit international, notamment parce que le navire semble avoir été intercepté alors qu’il se trouvait dans les eaux internationales. Elle dénonce également la violation de l’immunité parlementaire frappant sa collègue Rima Hassan, présente à bord de la flottille.
La parlementaire ajoute en outre que tous les consulats des différents passagers de la flottille leur ont fourni une assistance consulaire, à l’exception de la France. Elle déplore vivement l’attitude de son pays, qui refuse d’apporter un soutien consulaire à ses ressortissants français, qualifiant ce refus de véritable scandale.
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