Le vendredi 27 juin, François Bayrou a adressé un avertissement clair concernant la question des retraites : s’il devient nécessaire de prendre une décision ferme, il n’hésitera pas à le faire. Ce discours marque un tournant dans son attitude, d’autant plus qu’il avait de nouveau suggéré d’engager un dialogue avec les syndicats, lesquels ont décliné son invitation.
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Alors que jeudi, François Bayrou exprimait sa satisfaction quant aux progrès réalisés lors de son rassemblement consacré aux retraites, tout en accordant environ dix jours supplémentaires aux partenaires sociaux pour parvenir à un compromis, la réaction des syndicats a été immédiate et ferme dès le vendredi 27 juin. Après le refus de la CFTC, c’est désormais au tour de la CFDT, premier syndicat représentant les salariés, de mettre fin aux discussions. « Nous ne souhaitons pas continuer ces négociations. Si le gouvernement cherche un terrain d’entente, il doit comprendre que, pour notre organisation, aucune solution n’est envisageable sans réparation concernant la pénibilité », a déclaré Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.
Une mesure intégrée dans le projet de loi de la Sécurité sociale
Face à cette impasse, François Bayrou se dit prêt à reprendre la direction du dossier. « Le gouvernement assumera ses responsabilités. Si les syndicats estiment que ce n’est plus à eux de décider et qu’il faut trancher, alors nous trancherons. Cette décision ne pose aucun problème pour moi », a-t-il déclaré. Le Premier ministre assure par ailleurs qu’un texte sera inclus, qu’un accord soit trouvé ou non, dans le projet de loi de la Sécurité sociale qui sera présenté à l’automne prochain.