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Accueil » Politique » France » Sommet de l’OTAN : Roland Lescure souligne que l’Europe n’est pas prête pour la guerre ni la paix
France Politique

Sommet de l’OTAN : Roland Lescure souligne que l’Europe n’est pas prête pour la guerre ni la paix

David BensoussanPar David Bensoussan26 juin 2025
Sommet de l'Otan : "Aujourd'hui, l'Europe n'est pas prête pour la guerre, c'est donc difficile de faire porter la voix de la paix", pointe Roland Lescure, vice-président de l'Assemblée nationale
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Présent sur le plateau des « 4 Vérités » diffusé sur France 2 le jeudi 26 juin, Roland Lescure, qui occupe les fonctions de vice-président de l’Assemblée nationale ainsi que député EPR représentant les Français résidant en Amérique du Nord, s’est exprimé au sujet des perspectives concernant le conflit opposant l’Iran à Israël et la place centrale qu’y tiennent les États-Unis. Selon lui, il est important de souligner que l’Europe ne se trouve pas sous la dépendance des choix politiques du président Donald Trump.

L’Europe a-t-elle perdu sa place au sein de l’Otan ? Après l’intervention militaire et les initiatives diplomatiques réussies orchestrées par Donald Trump en Iran, les États-Unis ont pris une position de leadership lors du sommet de l’Otan aux Pays-Bas, où les membres ont décidé d’augmenter leurs budgets militaires. Le journaliste Jeff Wittenberg a interrogé, dans l’émission « 4 Vérités » ce jeudi 26 juin, Roland Lescure, vice-président de l’Assemblée nationale et député du groupe Ensemble pour la République, au sujet des perspectives diplomatiques de la France et de l’Union européenne dans ce contexte nouveau.

Ce passage est la retranscription partielle de cette interview. Pour voir l’intégralité, cliquez sur la vidéo ci-dessus.

Jeff Wittenberg : Bonjour monsieur Lescure. Vous avez présidé mercredi soir la séance à l’Assemblée nationale qui a été également perturbée par la météo et ces orages dont on parle beaucoup, au point qu’une fuite a contraint la suspension des débats, ce qui montre que même l’Assemblée n’est pas parfaitement étanche.

Roland Lescure : Effectivement, l’Assemblée prend un peu l’eau. Mais cela reste surtout symbolique. Quand on travaille dans un édifice vieux de plus de trois siècles, ce genre d’incident est inévitable. La réalité est que les dégâts causés par ces intempéries sont bien plus lourds, surtout hors de Paris. Ce matin, j’ai échangé avec les équipes d’Enedis : des milliers de foyers sont encore privés d’électricité, et le bilan humain est tragique avec au moins deux décès confirmés.

Y a-t-il eu des dommages sérieux à l’Assemblée ?

Non, rien de grave sur place. Un bâtiment sera fermé temporairement pour des raisons de sécurité liées à l’électricité. Néanmoins, ces phénomènes climatiques violents se multiplient et deviennent de plus en plus fréquents. J’avoue être très prudent face à ce qu’on appelle le « backlash environnemental ». Il faut rester très déterminés dans la lutte contre le réchauffement climatique, car les politiques environnementales, en plus d’être indispensables, sont aussi souvent économiquement vertueuses. Il ne faut pas opposer écologie et économie, mais au contraire poursuivre les deux de front, surtout quand la nature nous ramène brutalement à la réalité.

Concernant le débat de mercredi sur l’Iran et le conflit israélo-iranien, on a vu les positions classiques : la gauche dénonçant les frappes israéliennes et américaines, tandis que la droite les soutenait. Finalement, le débat a-t-il eu une portée réelle alors qu’il n’y avait pas de vote ?

À mon sens, ce débat a été très utile car il a permis au gouvernement d’informer clairement l’Assemblée. La séance a duré très tard, avec des ministres répondant à toutes les questions jusque tard dans la nuit. On constate effectivement que l’extrême droite et l’extrême gauche restent très campées sur leurs positions radicales. Mais, dans les partis républicains, on observe des nuances. Il existe un consensus assez large que la France doit s’impliquer pour porter le message de la paix, mais elle ne peut y parvenir seule. L’Europe doit également se faire entendre de manière plus forte.

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  • « L’Europe est en train de s’éveiller »
  • « Je continuerai de travailler, y compris avec la gauche »

« L’Europe est en train de s’éveiller »

Ne pensez-vous pas que la France et l’Europe sont reléguées au rang de simples observateurs dans ce conflit au Proche-Orient, alors que les États-Unis, notamment sous Donald Trump, mènent la danse et que les belligérants sont principalement américains et israéliens ?

Je ne partage pas ce point de vue. Je pense clairement que l’Europe est en train de prendre conscience de son rôle et de s’éveiller, même si cela prend des décennies.

Mais agit-elle vraiment ? Ce n’est pas elle qui mène les frappes, ni qui les empêche…

Il y a un vieux dicton qui dit : « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». Or aujourd’hui, l’Europe n’est pas encore prête militairement, ce qui rend difficile son rôle de porteuse de paix. La mobilisation récente des pays européens – en partie sous la pression américaine, il faut l’admettre – témoigne d’un engagement accru. La France et d’autres pays plaidaient depuis longtemps pour cela. Une hausse très conséquente des budgets de la défense est décidée afin que ce que le président appelle le pilier européen de l’OTAN devienne un vrai socle solide à côté du pilier américain. Rappelons que les États-Unis consacrent deux fois plus que l’Union européenne dans ce domaine militaire. Ce rapport va évoluer. Mais cette montée en puissance européenne ne vise pas à faire la guerre, mais au contraire à peser davantage dans les négociations internationales.

Vous reconnaissez cependant que tout cela se fait sous la pression des États-Unis et de Donald Trump, qui semble dominer la scène mondiale. Depuis le secrétaire général de l’Otan jusqu’aux chefs d’État, tout le monde paraît très conciliant avec lui. Donald Trump dicte-t-il réellement la tournure des événements mondiaux ?

Les États-Unis ont toujours été le pilier de l’Otan. Ce qui a changé, c’est la manière dont le président américain traite ses alliés – avec des revirements fréquents et un langage plutôt abrupt.

Et personne ne semble vraiment lui tenir tête ?

Cela n’est pas totalement exact. Le président français lui a répondu, lors de leur rencontre dans le Bureau ovale, de même que le Premier ministre canadien. Mais face à une personnalité comme Trump, il est clair qu’on ne s’adresse pas au leader américain de la même manière qu’aux précédents. L’essentiel est qu’il commence à témoigner du respect envers ses alliés. Je l’ai constaté personnellement lors d’une réunion avec le président français, le Premier ministre canadien et le chancelier allemand.

Permettez-moi d’intervenir ici. Par exemple, le chancelier allemand ne partage pas l’analyse du président Macron quand il affirme qu’Israël a mené le « sale boulot » en Iran.

Sur l’essentiel, la France et l’Allemagne convergent. Il existe quelques divergences dans les appréciations. L’Allemagne effectue un tournant à 180 degrés après des décennies d’une politique pacifiste où sa sécurité reposait sur l’Amérique. Elle s’engage désormais à investir des centaines de milliards d’euros pour la défense européenne. Au côté de la France, elle développera chars et peut-être un avion de chasse commun. Sur certains événements, comme les frappes israéliennes sur l’Iran, les avis varient mais le respect du droit international reste un principe partagé. Aujourd’hui, France et Allemagne s’alignent plus étroitement que jamais.

Dernière question sur Donald Trump : est-il sérieux de penser qu’il pourrait recevoir le prix Nobel de la paix, au regard de ses actions récentes ?

Bien sûr, je crois qu’il y pense sérieusement depuis un moment, sans doute depuis longtemps. Il a nourri une certaine jalousie envers Barack Obama, récipiendaire du Nobel il y a plus de 15 ans. Trump a fait campagne en se positionnant comme le « président de la paix ». On ne peut pas dire que ce soit un bilan éclatant. Mais l’arme militaire américaine a un vrai poids. J’espère que la paix se réalisera entre Israël et l’Iran, à Gaza, que les horreurs cessent, et que les otages seront libérés. Si les États-Unis contribuent à cet objectif, alors je serai prêt à remercier Donald Trump.

« Je continuerai de travailler, y compris avec la gauche »

En France, François Bayrou doit s’exprimer aujourd’hui à 17h. Qu’en attendez-vous ? Peut-il trouver une solution miracle pour faire oublier l’échec de la réforme des retraites, qui est avant tout aussi un échec de sa méthode ?

Il n’existe pas de solution magique pour la question des retraites. On constate bien que, malgré des partenaires sociaux disposés à négocier, il reste difficile de trouver un consensus. Je suis convaincu qu’un débat sur ce dossier aura lieu en 2027. En attendant, il faut essayer de clore ce chapitre rapidement. Ce n’est pas pour déconsidérer l’importance du sujet, mais parce que le monde évolue rapidement et que d’autres priorités, comme le budget, exigent notre attention. J’espère qu’au moment du vote budgétaire, les partis républicains feront preuve de responsabilité. Un débat sur le financement des retraites est inévitable en 2027, mais pour le moment, il faut avancer sur d’autres dossiers.

François Bayrou se trouve dans une position comparable à celle de Michel Barnier, dépendant du bon vouloir du Rassemblement national, qui, s’il ne votera pas la censure maintenant, menace de le faire au budget suivant. Ne craignez-vous pas pour la stabilité de Bayrou en tant que Premier ministre ?

Clairement, la stabilité gouvernementale reflète la configuration fracturée de l’Assemblée nationale, elle-même le miroir d’une France divisée. Gouverner ainsi n’est pas simple, surtout quand beaucoup se concentrent déjà sur la présidentielle à venir, avec de nouveaux candidats apparaissant presque chaque jour. Bayrou fait preuve de sérieux en se focalisant sur le budget, sur la gouvernance, et sur la réforme des retraites. Bien sûr, le fait que le Parti socialiste ne soutienne plus le gouvernement et menace de censurer régulièrement complique la donne. J’appelle à la responsabilité de tous pour que les réformes avancent.

Qu’en est-il du socle commun qui subsiste entre votre groupe parlementaire, Ensemble pour la République, et la Droite républicaine, qui a parfois voté avec le Rassemblement national sur des questions énergétiques ? Éric Ciotti et son groupe UDR veulent soumettre des textes qui seront peut-être soutenus par la droite. Y a-t-il encore un terrain d’entente ?

La stratégie d’Éric Ciotti est clairement d’être un pont entre la droite républicaine et l’extrême droite. Pour ma part, je crois qu’il existe une autre voie. Cette alternative doit être construite. Ce n’est pas toujours simple, mais je compte poursuivre mon travail, y compris en collaboration avec la gauche si nécessaire.

★★★★★

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David Bensoussan
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David Bensoussan est un entrepreneur français et le fondateur webzine 42mag.fr. Il est un passionné des nouvelles technologies. David Bensoussan a commencé sa carrière en tant qu'entrepreneur en 2003. Il a fondé et dirigé plusieurs entreprises et startups, y compris 42mag.fr. Il a aussi travaillé dans le secteur des médias et des technologies de l'information. David est un défenseur de l'innovation et de l'entrepreneuriat. Il est un fervent défenseur de la liberté d'expression et de la créativité.

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