François Bayrou adopte une position plus ferme à l’égard des actes de violence commis en groupe visant les forces de l’ordre. Le chef du gouvernement entend mettre un point final à ces comportements en imposant des sanctions plancher, applicables sans possibilité de sursis, peu importe la nature des infractions reconnues.
Une vingtaine de personnes ont été présentées en comparution immédiate ce mardi 3 juin à Paris. Parmi elles, certaines sont poursuivies pour des actes de violences ciblant des policiers survenus à la suite de la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, le samedi 31 mai. D’autres sont quant à elles mises en examen pour des tentatives de vol dans les environs des Champs-Élysées. La veille, lundi 2 juin, quatre individus avaient déjà été condamnés à des peines avec sursis, notamment en lien avec des tirs de mortiers d’artifice.
Une intensification des réquisitions ?
On observe aujourd’hui un durcissement apparent des réquisitions, d’après les dires d’un avocat. « Pourquoi, hier, les réquisitions étaient-elles bien plus légères, alors qu’aujourd’hui les peines réclament sont doublées voire triplées ? », s’interroge Me Abdelmadjid Benamara, qui représente plusieurs des prévenus. Par ailleurs, le Premier ministre François Bayrou entend mettre un terme aux violences collectives ciblant les forces de l’ordre en instaurant des « peines minimales », appliquées sans possibilité de sursis, quelle que soit la gravité des faits.
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