Selon une étude conduite par Ipsos et dévoilée ce jeudi, la Fondation Vinci Autoroutes observe qu’en 2025, les habitudes des Français ont évolué dans le bon sens, bien que les gestes d’incivilité demeurent fréquents.
Plus de vingt pour cent des Français avouent jeter leurs déchets par la fenêtre de leur véhicule, révèle la 11e édition du sondage mené par la Fondation Vinci Autoroutes en collaboration avec Ipsos, qui porte sur les habitudes des Français concernant la gestion des détritus lors de leurs trajets estivaux. Les résultats ont été publiés ce jeudi 31 juillet.
D’après cette enquête, 22 % des personnes interrogées reconnaissent balancer leurs déchets par la fenêtre de leur automobile, tandis que 37 % admettent commettre ce geste sur l’espace public. Ces chiffres marquent une diminution de respectivement cinq et quatre points par rapport à 2024. « Les données indiquent qu’en 2025, les comportements liés à la gestion des déchets ont progressé, même si les comportements inciviques restent encore trop fréquents », souligne Vinci Autoroutes.
Des progrès observés chez les jeunes de moins de 35 ans
Plus précisément, les types de déchets les plus souvent jetés par les Français sont principalement les déchets organiques (19 %, en recul de 4 points), les mégots de cigarette (18 % des fumeurs, en baisse de 6 points), ainsi que les papiers et emballages (6 %, -5 points), tout comme les bouteilles en plastique ou les canettes (6 %, -3 points). « Chez les moins de 35 ans, la situation reste préoccupante, mais une amélioration est tout de même constatée cette année : désormais, 28 % d’entre eux reconnaissent jeter des déchets par la fenêtre ».
Pour encourager un changement des comportements, près d’un quart des Français considèrent que montrer l’exemple est la clé principale. En réalité, 65 % des sondés affirment que ce sont leurs parents qui ont eu l’impact le plus positif sur leur apprentissage du respect de l’environnement.
Méthodologie :
L’enquête a été menée par Ipsos du 6 au 13 juin 2025 via un questionnaire en ligne. Un total de 2 256 personnes, représentatives de la population française âgée de 16 à 75 ans, ont participé. La représentativité de cet échantillon a été assurée par la méthode des quotas.