Le chef du gouvernement va devoir faire face à une rentrée politique placée sous le signe de tensions importantes. Le 10 septembre est attendu comme une date clé, avec le budget à l’ordre du jour et la perspective d’une motion de censure. Quant à François Bayrou, son retour sur le devant de la scène s’annonce particulièrement mouvementé.
Cette section constitue une portion de la transcription du reportage mentionné ci-dessus. Pour visionner l’intégralité, cliquez sur la vidéo.
Il est lui-même cité par le Parisien, qui indique que François Bayrou assume ce virage politique. Sa rentrée s’annonce délicate sur le plan politique. Déjà menacé d’une motion de censure déposée par la France insoumise après la présentation du budget, il doit aussi gérer les appels à bloquer le pays le 10 septembre. Un mouvement né des réseaux sociaux et désormais soutenu par une partie de la gauche. « « Il faut que cette rentrée soit à la hauteur de l’histoire, et non pas marquée par la décomposition avec mobilisations, négociations et recul », a déclaré le Premier ministre.«
Autre défi périlleux pour Bayrou : montrer la nécessité de son budget qui prévoit 44 milliards d’économies. Pour y parvenir, il propose de supprimer deux jours fériés et d’instaurer un gel des dépenses pour l’année qui vient.
Les privilèges des politiques visés par le Premier ministre ?
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est resté actif cet été, à travers des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Hier, afin d’apaiser le sentiment ambiant, le maire de Pau s’est engagé à examiner les éventuels privilèges des parlementaires. Pour beaucoup d’électeurs, les politiciens seraient ceux qui s’enrichissent sur le dos du public, qui tirent profit de la situation et qui gaspillent l’argent public. Il faut apporter des éclaircissements sur ces perceptions. François Bayrou relancera dès la semaine prochaine les discussions avec les partenaires sociaux, puis avec les formations politiques représentées au Parlement. Il organisera aussi une conférence de presse lundi à 16h.