Au début du mois de juillet, le parlementaire affilié au parti Les Républicains a mis fin à ses jours à son domicile situé en Eure-et-Loir.
L’investigation concernant le décès du député Les Républicains Olivier Marleix, survenu le 7 juillet dernier, est désormais terminée. Le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, a confirmé ce mercredi 30 juillet dans un communiqué que la cause du décès est un suicide par pendaison. « Les investigations, les examens médico-légaux, ainsi que les témoignages recueillis et l’analyse du téléphone portable ont permis d’établir la cause du décès de Monsieur Olivier Marleix : il s’agit bien d’un suicide par pendaison. L’enquête est désormais clôturée », précise le parquet dans son communiqué.
Le procureur explique par ailleurs que les auditions, menées auprès d’une dizaine de membres de sa famille, de ses proches, amis et collègues, ont révélé que le député traversait « une période dépressive, aux origines multiples, mêlant aspects sentimentaux, personnels et professionnels ». « Depuis plusieurs mois, il suivait un traitement psychiatrique, pratiquait quotidiennement la course à pied de façon inhabituelle et avait fortement perdu du poids », ajoute-t-il. « Ce que l’on peut retenir, c’est que dans ce climat particulièrement difficile, l’élément déclencheur de son passage à l’acte est une ultime conversation avec sa compagne, découverte lors de l’exploitation de son téléphone portable », conclut le parquet.
Âgé de 54 ans, Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale entre 2022 et 2024, s’est donné la mort le 7 juillet dans sa résidence d’Anet, en Eure-et-Loir. Son décès a provoqué une onde de choc et suscité une série d’hommages émanant de toute la sphère politique.