Les primes d’assurance pour le logement et pour les véhicules devraient connaître une augmentation comprise entre 4 et 6 % en 2026. Cette hausse serait attribuée à des épisodes climatiques plus extrêmes qui entraînent davantage d’accidents et de dégâts.
Cette portion provient d’une retranscription partielle du reportage évoqué précédemment. Pour le visionner dans son intégralité, cliquez sur la vidéo.
Quand le nombre d’accidents liés à la route augmente, cela se répercute sur les dégâts et les sinistres provoqués par les conditions climatiques. Conséquence directe: les primes d’assurance automobile devraient progresser d’environ 4 à 5 % en 2026. C’est une mauvaise nouvelle pour Anne-Laure Morales, qui constate déjà une envolée de sa facture cette année. « En 2024, la prime pour le véhicule s’élevait à 796,62 euros. Et en 2025, nous en sommes à 829,36. Le véhicule et le domicile n’ont pas changé, et les conditions restent identiques. Donc, sur douze mois, une hausse d’environ 30 euros sur ce montant n’est pas négligeable », explique-t-elle.
Multiplication des événements climatiques
Les causes principales résident notamment dans l’accroissement des phénomènes météorologiques extrêmes. Comme en mai 2025, avec un épisode de grêle violent à Paris, ou encore dans le Var. Les pluies diluviennes du printemps au Lavandou ont endommagé nombre de véhicules. Cette multiplication des sinistres liés à la météo entraîne des primes plus élevées dans certaines régions de l’Hexagone: par exemple 905 euros en Provence-Alpes-Côte d’Azur contre 557 euros en Bretagne.
Pour contenir ces coûts, quelles solutions s’offrent à vous ? On peut, par exemple, réduire le niveau de couverture. Opter pour une assurance au tiers peut permettre de diviser la cotisation par deux. « Autre scénario fréquemment observé, si vous êtes un petit rouleur — c’est-à-dire que vous circulez en moyenne moins de 10 000 km par an — il peut être judicieux de se tourner vers des assurances au kilomètre. Cela peut générer des économies de l’ordre de 20 à 30 %, plutôt que de choisir une assurance classique », conseille Olivier Moustacakis, cofondateur d’Assurland.com.
Un peu moins d’un conducteur sur cinq déclare avoir été impliqué dans au moins un sinistre au cours des trois dernières années.