Le président de la République a une fois de plus affirmé que François Bayrou avait raison d’exiger que les forces politiques assument leurs responsabilités face à l’endettement du pays.
Quoi qu’il advienne du vote de confiance sollicité par François Bayrou le 8 septembre, Emmanuel Macron a réaffirmé son intention d’exercer l’intégralité de son mandat de président de la République « jusqu’à l’échéance de son mandat », lors d’une conférence de presse tenue à Toulon (Var) avec le chancelier allemand Friedrich Merz. Refusant de nourrir « de la fiction politique » autour d’une dissolution éventuelle, le président a estimé que « le défi qui nous attend n’est pas insurmontable » et a invité les formations politiques à trouver « des passerelles d’entente » sur le budget.
Estimant de nouveau que François Bayrou avait raison d’exiger que les acteurs politiques prennent leurs responsabilités face à l’endettement du pays, Emmanuel Macron a ajouté que même s’il peut exister des désaccords sur telle ou telle solution, il faut au minimum trouver des chemins d’accord sur le constat.
François Bayrou évoque une jeunesse réduite en « esclavage »
Parallèlement, François Bayrou multiplie les prises de parole pour tenter de sauvegarder sa fonction. Lors de l’ouverture de la Foire de Châlons-en-Champagne, vendredi matin, il a poursuivi son plaidoyer, invoquant une jeunesse « écrasée par la dette » afin de justifier sa décision de demander la confiance de l’Assemblée sur l’état des finances publiques et l’ampleur de l’effort prévu pour 2026.
Le Premier ministre, qui multiplie les interventions depuis le début de la semaine, doit encore accorder dimanche à 18 heures une interview sur les quatre chaînes d’information en continu, dans l’espoir fragile d’enrayer une chute probable.