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Accueil » Politique » France » Netanyahou et Macron : l’antisémitisme utilisé pour discréditer la critique d’Israël
France Politique

Netanyahou et Macron : l’antisémitisme utilisé pour discréditer la critique d’Israël

David BensoussanPar David Bensoussan5 septembre 2025
Echanges tendus entre Nétanyahou et Macron : comment l'accusation d'antisémitisme est régulièrement utilisée pour discréditer la critique politique d'Israël
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Le chef du gouvernement israélien a déclaré que le président de la République avait « attisé le feu antisémite » en annonçant sa volonté de reconnaître l’État de Palestine. Cette accusation est un refrain récurrent, mais elle est largement contestée selon les chercheurs interrogés par 42mag.fr.

Des tournures particulièrement incisives. Dans une lettre envoyée mardi 19 août à Emmanuel Macron, le chef du gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou, a estimé que le président de la République avait « alimenté le feu antisémite » en annonçant son intention de reconnaître l’État de Palestine. Cette initiative, suivie par d’autres États, parmi lesquels le Canada et l’Australie, devrait se matérialiser au cours de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, du 9 au 23 septembre, près de deux ans après l’attaque du 7-Octobre et le déclenchement du conflit à Gaza.

Cette reconnaissance « récompense la terreur du Hamas, renforce le refus du Hamas de libérer les otages, encourage ceux qui menacent les Juifs de France et favorise la haine des Juifs qui rôde désormais dans vos rues » dénonce le Premier ministre israélien dans sa lettre.

Une accusation « erronée » et « abjecte », a immédiatement répliqué l’Élysée. « La lutte contre l’antisémitisme ne saurait être un sujet d’instrumentalisation » ni « faire l’objet d’aucune manipulation », a ensuite rétorqué Emmanuel Macron, dans une missive rendue publique par Le Monde le 26 août. Dans ce texte, le président rappelle les mesures prises pour protéger la communauté juive en France et expose les raisons qui le conduisent à reconnaître un État palestinien.

Sommaire

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  • « L’idée que les Juifs ne sont en sécurité nulle part, sauf dans l’État-refuge d’Israël »
  • « Éviter de critiquer sa politique à Gaza et en Cisjordanie »
  • « La critique doit reposer sur des faits »

« L’idée que les Juifs ne sont en sécurité nulle part, sauf dans l’État-refuge d’Israël »

Si ce raisonnement a marqué les esprits, il n’est toutefois pas inédit chez Benyamin Nétanyahou. En novembre 2024, alors que la Cour pénale internationale émettait des mandats d’arrêt pour « crimes contre l’humanité » et « crimes de guerre » le visant, ainsi que l’un de ses ministres, il s’était vu décrire comme la victime d’un nouveau « procès Dreyfus », dénonçant une décision « antisémite ».

« Benyamin Nétanyahou est probablement le Premier ministre israélien qui a le plus porté l’idée qu’Israël est le pays du peuple juif à travers le monde », explique Thomas Vescovi, doctorant en sciences politiques à l’EHESS et à l’Université libre de Bruxelles. En 2018, le Premier ministre avait alors plaidé pour l’adoption d’une loi controversée définissant Israël comme « l’État-nation du peuple juif », et considérait que le développement des colonies illégales en Cisjordanie relevait de « l’intérêt national ».

« Pour Benyamin Nétanyahou, critiquer Israël revient à critiquer l’ensemble des Juifs dans le monde », résume le chercheur spécialiste d’Israël et des territoires occupés. De nombreuses ONG internationales ayant dénoncé la situation humanitaire à Gaza n’auraient plus le droit d’y acheminer de l’aide, selon les autorités israéliennes, car elles participeraient à la délégitimation de l’État hébreu, comme l’explique un communiqué de Médecins sans frontières.

Par ailleurs, le dirigeant israélien « porte, dans son héritage intellectuel et politique, l’idée que les Juifs ne sont en sécurité nulle part, sauf dans l’État refuge d’Israël, et que la sécurité des Juifs ne peut être assurée que par eux-mêmes, c’est-à-dire Israël », ajoute Thomas Vescovi. « Pour Benyamin Nétanyahou, la reconnaissance d’un État palestinien est associée à un risque sécuritaire pour l’existence même d’Israël », développe Martine Cohen, sociologue du judaïsme français. Mais cela implique aussi un risque de recrudescence de l’antisémitisme dans le monde, car la reconnaissance de cet État serait perçue comme un encouragement à ceux qui professent la haine, c’est-à-dire le Hamas.

« Éviter de critiquer sa politique à Gaza et en Cisjordanie »

Bien que son raisonnement s’inscrive dans une grille de lecture personnelle, les spécialistes consultés par 42mag.fr estiment que cette position n’est pas dépourvue de calcul politique.

« L’accusation d’antisémitisme permet de figer et de sidérer la critique, car on sait à quel point, notamment en Europe de l’Ouest, celle-ci est excluante. »

Thomas Vescovi, chercheur spécialiste d’Israël et des territoires occupés

à 42mag.fr

« Aucun élément ne permet de dire que l’antisémitisme en France a été renforcé par l’annonce d’Emmanuel Macron », souligne aussi l’historien Robert Hirsch, auteur de La Gauche et les Juifs. Bien que les actes antisémites aient connu une hausse après le 7-Octobre, ils ont diminué durant la première moitié de 2025 mais demeurent nettement supérieurs à ceux de la même période en 2023, selon le ministère de l’Intérieur. « On voit bien que Benyamin Nétanyahou, qui lutte depuis longtemps contre l’idée même d’un État palestinien, emploie cette accusation pour esquiver la critique et pour écarter celle de sa gestion de Gaza et de la Cisjordanie », ajoute l’historien.

« Ces déclarations [de Benyamin Nétanyahou] relèvent surtout de stratégies politiques destinées à faire comprendre au président de la République qu’il n’a pas voix au chapitre dans les affaires du Moyen-Orient, que ces dossiers demeurent le pré carré d’Israël et des États-Unis », estiment de leur côté Jean-Yves Camus, codirecteur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès.

« L’usage de l’argument anti­sémitisme par la droite sioniste possède une certaine force en Israël et dans une portion des communautés juives du monde, parce qu’il renvoie à une histoire où le monde a abandonné les Juifs », explique Robert Hirsch. Même chez ceux qui ne soutiennent pas « Bibi », ajoute la sociologue Martine Cohen, les critiques de la politique israélienne peuvent être perçues comme malvenues, car elles donnent du grain à moudre aux antisémites et à ceux qui remettent en question l’existence d’Israël.

« La critique doit reposer sur des faits »

Dans une tribune publiée au Monde en mars, plusieurs personnalités juives qui « condamnent les agissements du gouvernement israélien d’extrême droite » s’interrogeaient : « On peut se demander si faire d’Israël un État paria n’est pas le substitut contemporain de l’exclusion historique des Juifs, en tant que peuple paria. Comment une partie de la gauche est-elle arrivée à délégitimer le seul État juif au monde ? »

Dans ce contexte, comment distinguer une critique légitime d’une critique qui ne l’est pas ? « On peut critiquer le gouvernement israélien, la société israélienne, le sionisme en tant qu’idéologie politique, les circonstances dans lesquelles l’État d’Israël s’est créé… Mais la critique doit s’appuyer sur des faits, et non sur des projections ou des imaginaires », résume Jonas Pardo, directeur de l’association Boussole antiraciste. Par ailleurs, « l’État d’Israël peut être tout à fait critiquable, mais les Juifs ont le droit d’y vivre » sans que son existence soit remise en question, ajoute l’historien Robert Hirsch. Et ce, même si plusieurs experts interrogés par 42mag.fr plaident pour une évolution politique de l’État hébreu, qui permettrait à tous ses habitants, Juifs ou non, de jouir des droits équivalents.

Pour autant, dénoncer « des instrumentalismes de la lutte contre l’antisémitisme » ne doit pas faire oublier « que l’antisémitisme existe », insiste Jonas Pardo. Même parfois en se cachant derrière la critique politique. « Comme l’antisémitisme ne se porte pas bien, certains dissimulent leur antisémitisme sous l’étiquette d’antisionisme, comme Alain Soral et Dieudonné — tous deux condamnés pour antisémitisme — », observe Dominique Vidal, journaliste et auteur d’Antisionisme = antisémitisme ? Réponse à Emmanuel Macron.

Or, l’accusation proférée par le Premier ministre israélien à l’égard du président de la République renforce, selon lui, cet antisémitisme. « Si vous accusez tout le monde à tort et à travers d’antisémitisme, vous affaiblissez la lutte contre ce phénomène-là », rappelle-t-il. Par ailleurs, cette lutte consiste, depuis des années, à distinguer les Juifs de l’État d’Israël dans le monde. Or, Benyamin Nétanyahou fait exactement l’inverse, conclut le chercheur.

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David Bensoussan
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David Bensoussan est un entrepreneur français et le fondateur webzine 42mag.fr. Il est un passionné des nouvelles technologies. David Bensoussan a commencé sa carrière en tant qu'entrepreneur en 2003. Il a fondé et dirigé plusieurs entreprises et startups, y compris 42mag.fr. Il a aussi travaillé dans le secteur des médias et des technologies de l'information. David est un défenseur de l'innovation et de l'entrepreneuriat. Il est un fervent défenseur de la liberté d'expression et de la créativité.

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