Vendredi après-midi, le chef du gouvernement a pris la parole devant l’Assemblée nationale, alors que s’ouvraient les débats publics consacrés au volet recettes du projet de budget pour 2026.
« Ce projet de budget est un projet de transition. L’effort que nous demandons aux Français doit être leur effort. » Le chef du gouvernement, Sébastien Lecornu, s’est adressé aux députés ce vendredi 24 octobre, en ouverture de l’examen en séance publique de la partie recettes du budget destiné à 2026, à l’Assemblée nationale. Cette section budgétaire est marquée par de nombreux points sensibles qui promettent des échanges animés entre les forces politiques et des débats parfois rudes. « L’année 2026 ne doit pas être perdue pour la France, elle doit être une avancée », a-t-il défendu, ajoutant que « la stabilité est un des éléments constitutifs de l’indépendance de notre pays en ces temps troublés ».
« Le budget que vous présente le gouvernement n’a pas vocation à tout régler (…). Bien des sujets seront tranchés par les Français en 2027 », a-t-il souligné devant les élus réunis dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. « Le budget que vous propose le gouvernement est imparfait, vous le modifierez et le gouvernement le modifiera aussi (…) pour accompagner les débats », a poursuivi Sébastien Lecornu, assurant être prêt « à un débat ouvert et transparent, y compris en modifiant en séance notre propre texte ».
« Le compromis, c’est la noblesse du débat démocratique », a encore défendu le Premier ministre. « Notre histoire parlementaire a été faite de rapports de force, il est temps qu’elle soit faite de compromis », a-t-il plaidé, appelant à une « révolution tranquille » au Parlement.







