L’ancien président a reçu, jeudi, une condamnation à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, et il continue de clamer son innocence. La secrétaire générale de la CGT a exprimé son inquiétude face à la multiplication des remises en cause de l’impartialité de la justice.
Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, Nicolas Sarkozy s’estAllowé remettre en question une décision de justice qui le concerne, ce qui a été jugé comme extrêmement problématique pour la démocratie et l’État de droit par Sophie Binet. Cette réaction a été exprimée dimanche 28 septembre, lors de l’émission Questions politiques sur France Inter et sur 42mag.fr.tv.
Sophie Binet affirme que, dans le cadre de l’affaire relative à des soupçons de financement libyen entourant la campagne présidentielle de 2007, la décision rendue « montre l’indépendance de la justice ». Elle avoue être profondément inquiète face aux tentatives de remise en cause de l’institution judiciaire par une partie de la scène politique et soutient que la justice s’applique de la même manière pour tout le monde, ce que confirme ce jugement.
Elle reproche particulièrement à la droite et à l’extrême droite de politiser les enjeux, alors même que le verdict repose sur des faits d’une gravité élevée.
Nicolas Sarkozy a été condamné pour association de malfaiteurs dans le cadre du procès sur le financement libyen présumé de la campagne présidentielle de 2007. Pour Sophie Binet, cette affaire présente une gravité exceptionnelle.