La chanteuse, qui est aussi l’épouse de Nicolas Sarkozy, a suivi pendant cinq années une hormonothérapie, méthode médicale destinée à diminuer la fabrication d’œstrogènes.
« Je tiens à remercier l’équipe médicale qui m’a accompagnée; leur savoir-faire et leur humanité m’ont fortement soutenue pendant cette épreuve. » La chanteuse Carla Bruni a annoncé, sur son compte Instagram, samedi 20 décembre, qu’elle venait de mettre un terme à son hormonothérapie, après avoir reçu un diagnostic de cancer du sein à la fin de l’année 2019.
« Malgré des effets secondaires relativement lourds, je suis reconnaissante envers la science pour avoir développé l’hormonothérapie : elle protège efficacement contre la rechute, qui est fréquente dans les années qui suivent le diagnostic », écrit l’épouse de Nicolas Sarkozy, qui a suivi ce traitement médical principalement utilisé en oncologie pendant une période de cinq ans.
« Je souhaite encore une fois dire aux femmes qui liront ce message de ne pas hésiter à se soumettre à un dépistage annuel, dès que cela est possible », ajoute l’ancienne Première dame. Elle avait, au cours du mois d’octobre 2023, révélé avoir été diagnostiquée d’un cancer du sein quatre ans plus tôt.
Une publication partagée sur le compte Instagram officiel de Carla Bruni confirmait ce message et a attiré l’attention sur le parcours personnel de l’artiste au sein de ce combat contre la maladie.
Les cancers du sein hormonodépendants qui atteignent un stade métastatique font souvent l’objet d’un traitement combiné: une hormonothérapie qui vise à réduire la production d’œstrogènes et une thérapie qui freine la prolifération des cellules tumorales. Toutefois, chez près de 40% des patientes, une mutation survient dans un gène clé associé au récepteur des œstrogènes, ce qui diminue l’efficacité de l’hormonothérapie et favorise une rechute. L’objectif majeur aujourd’hui consiste à repérer ces mutations de manière précoce dans le sang, avant que le cancer n’évolue, afin d’ajuster le traitement hormonal.







