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Accueil » Politique » France » Vincent Peillon : le hussard noir du libéralisme
À la une France Politique

Vincent Peillon : le hussard noir du libéralisme

Simon BornsteinPar Simon Bornstein28 février 2023
Vincent Peillon : le hussard noir du libéralisme
Vincent Peillon : le hussard noir du libéralisme
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Grand’messe au Ministère ! Tendez vos mains, applaudissez, buvez ces discours pleins de bonne volonté et de solutions miracles au malaise que rencontre l’Ecole de la République. Petite analyse d’un non-invité à un concert(ation) de pédagogisme.

« Refondons l’Ecole de la République », tel a été dévoilé le grand rassemblement médiatico-éducatif (impossible de placer les termes dans l’autre sens, puisque le médiatique l’emporte sur l’éducatif dans le cas présent) par le fraîchement Ministre Vincent Peillon au début du mois, fier de présenter SA grande mesure pour l’avenir de cette brave institution nationale, et qui ne le serait pas ? Et le Ministre de faire dans la « normalitude » imposée par le quinquennat : une concertation avec l’ensemble de la sphère éducative, ou presque, afin de donner l’illusion du dialogue, du débat, de l’échange, en somme, de la joie et la bonne humeur d’un repas entre amis un soir d’été (et ça tombe bien, la présentation s’est faite le 5 juillet !) Reste à saupoudrer le tout d’un vocabulaire de Meirieu, et vous obtiendrez un magnifique rapport, incompréhensible et ennuyeux, qui sera enterré dans un tiroir de bureau au Ministère afin que celui-ci applique ce qu’il a décidé tout-seul-comme-un-grand.

Sommaire

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  • Une loi pour Noël : refonder sans fondations
  • Refonder l’École : les erreurs illusoires du Ministère
  • L’autre voix sur l’École, à étouffer tant bien que mal

Une loi pour Noël : refonder sans fondations

De ce rendez-vous de l’Ecole, Vincent Peillon espère aboutir à un projet de loi d’orientation à appliquer dès la fin de l’année. La concertation se base sur quatre thématiques qui relèvent, il faut le souligner, du pléonasme : d’abord « la réussite scolaire pour tous » car oui, jusqu’à l’élection de François Hollande, ce n’était pas le but premier de l’Ecole (quand on arrive à nommer un Ministre de la réussite éducative, plus rien n’est choquant…) ; « un système éducatif juste et efficace », c’est toujours bien de construire une réflexion sur du vide, cela évite ensuite d’avoir à rendre des comptes ; « des personnels formés et reconnus », il serait, en effet, grand temps de reconnaître le métier d’enseignant à sa juste valeur, et le meilleur pour la fin, « les élèves au coeur de la refondation. » C’est sans doute ce point là qui fait le plus grincer des dents et témoigne du pédago(gol ?)gisme régnant dans la sphère politique, aussi bien de droite que de gauche, qui a dicté l’ensemble des réformes éducatives depuis maintenant plus de trente ans, avec les résultats qu’on leur connaît.

Notons également le fait que les discours tenus par les personnalités chargées d’animer les débats en sont largement imprégnés. Ainsi de Nathalie Mons qui déclarait en 2008 « Pour gérer les disparités scolaires entre élèves, nous utilisons des instruments archaïques, à savoir le redoublement et les classes de niveau, là où les systèmes éducatifs performants ont mis en place des plans d’enseignement individualisé depuis une vingtaine d’années. Et là, l’école unique marche  ! » Et le pédagogisme de vaincre à plat de couture toute autre idéologie, jugée quoi qu’il arrive comme réactionnaire, « archaïque », démodée voire même néfaste pour l’Education Nationale ! Enfin, quelle idée de faire redoubler un enfant de 5è parce qu’il ne maîtrise pas complètement la lecture et l’écriture ? On croit rêver ! La solution trouvée par Nathalie Mons est donc de mettre en place une « individualité » des parcours, tout en défendant le bien fondé de l’école unique, paradoxe tout à fait pédagogiste… qui ne dérange, à ses yeux, que les plus réac’.

Refonder l’École : les erreurs illusoires du Ministère

Tout espoir est anéanti quand on sait que le Ministère a jugé bon d’inviter (entre autres) Edwige Antier, célèbre pour son réquisitoire contre la fessée (trop réactionnaire elle aussi, voire même violente !) et carrément Philippe Meirieu ! Quand on sait aussi que c’est Bruno Julliard, symbole même de cette idéologie progressiste de la pédagogie, conseiller de Vincent Peillon depuis son arrivée au Ministère à qui on a confié un beau discours d’ouverture. Quand on sait que toute la concertation sera menée par des convaincus de la première heure, largement majoritaires. Quand on sait qu’à plus de 500 personnes il sera impossible d’arriver à un consensus.

Les commentaires foisonnent sur cet événement estival d’une Ecole censée dormir à cette période de l’année. Sur le NouvelObs, Caroline Brizard, qui verse volontiers dans la pédagogisme à outrance, a titré son article sur cette concertation avec une formule qui laisse songeur : « Ecole : à quoi bon une énième consultation ? » et rapporte les propos de Claude Thélot qui cite lui-même Virgile : « Qu’est-il besoin ici d’un stérile débat / Chacun sait assez les besoins de l’Etat. » L’idéologie pédagogiste va donc jusqu’à ne plus estimer qu’il est nécessaire de tenir compte des arguments des opposants à toutes ces nouvelles mesures : socle commun de compétences, collège unique, enfant-roi à l’Ecole, pour ne citer que les plus insensées. Elle préfère nier le débat en imposant par la force ses propres convictions puisqu’elle ne voit de toute façon pas d’autre solution et refuse toute confrontation. Mieux vaut donner l’illusion d’une concertation, où chacun exprime son point de vue et où la synthèse se charge de mettre au clair le meilleur – ce qui dérange le moins s’entend.

L’autre voix sur l’École, à étouffer tant bien que mal

Ces fameux opposants à la sphère pédagogiste sont pourtant nombreux, dans le sillage de personnalités médiatiques qui s’efforcent de dénoncer les dérives du pédagogisme ambiant infiltré dans les couloirs mêmes du Ministère : Claire Mazeron (SNALC) et Jean-Paul Brighelli (d’ailleurs invité, reconnaissons-le, au titre des personnalités qualifiées), tous deux enseignants, Natacha Polony, ancienne enseignante de lettres elle aussi, Luc Ferry, le collectif « Sauver les Lettres », le GRIP et quelques autres. Ils mettent en avant une vision républicaine de l’Ecole, qui forme chacun dans une parfaite égalité et assure le meilleur de ses futurs citoyens par le mérite. Non, l’enfant n’est pas le maître à l’Ecole, celle-ci n’a pas à s’adapter aux désidératas de chacun mais bien à proposer une formation de qualité, qui suppose donc des programmes riches et conséquents. Tout ce que déconstruisent les pédagogistes qui ne jurent que par l’égalité, supposant d’adapter le niveau au plus faible afin qu’il ne se sente pas exclu. Si déjà on arrêtait de parler d’éducation pour revenir à une véritable « Instruction nationale », les objectifs seraient bien plus clairement définissables.

Cette concertation apparaît ainsi davantage comme une grande fumisterie permettant à un Ministre de se laver les mains de toute décision partiale, au contraire de la majorité précédente donc. On sait déjà ce qui ressortira de cette grand’messe : un programme vide proposant de supprimer les notes qui frustrent les pauvres lycéens (c’est un coup à briser une vie de donner un 5/20 à un gosse de 18 ans !) ; des parents avec tous les pouvoirs dans l’enceinte éducative, pour contrer un peu plus la liberté pédagogique des enseignants ; une non-discussion sur le contenu des programmes qui est pourtant essentielle lorsqu’on souhaite repenser l’Ecole et ses fondements (de toute façon, on se moque bien de savoir qu’environ 20% des 6è ne maîtrisent pas complètement les savoirs fondamentaux tant qu’on fait du sport l’après-midi.) Bref, une belle opération de communication pour notre agrégé de Ministre.

Citons finalement Adolphe Thiers qui résume bien mieux que quiconque le but même de l’Ecole : « L’école doit viser à répandre l’instruction la plus solide et la plus large. C’est en le faisant qu’elle contribue, autant qu’il est en son pouvoir, à rendre les futurs citoyens capables de changer en mieux l’état de la société. Il résulte de ce qui précède que tout appauvrissement des programmes scolaires renforce les inégalités et tend à la conservation de la société. » Que dire de plus ? Le bas blesse pour une majorité de gauche qui se veut progressiste.

Alors oui, « il est urgent d’agir » et nous savons ce qu’il faut faire (pour paraphraser Brizard) : redonner à l’Ecole de la République la fonction qu’elle avait autrefois et que l’idéologie inspirée par des Meirieu et Julliard a sagement déconstruite. Et ne surtout pas demander à ceux qui ont cassé l’Ecole de la reconstruire.

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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