Afin de pouvoir fournir le financement nécessaire à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, ne souhaite pas imposer un « nouvel impôt ». Selon EDF, le coût de construction des six nouveaux EPR, qui devraient être mis en service entre 2035 et 2050, s’élève à 51,7 milliards d’euros. Cette somme considérable nécessite donc une solution alternative pour pouvoir être financée. La ministre a donc décidé de ne pas recourir à un nouvel impôt pour pouvoir financer ces projets.
La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a déclaré ce mercredi sur 42mag.fr que l’on n’avait pas besoin d’un nouvel impôt pour financer la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires EPR de seconde génération. Le coût de ces réacteurs, qui devraient entrer en service entre 2035 et 2050, est estimé à 51,7 milliards d’euros, plus 4,6 milliards en cas de difficultés de mise en œuvre. La ministre a cependant précisé que le levier de l’impôt pour financer ces projets était un « fantasme total »