Une série d’actes de vandalisme a récemment eu lieu en Gironde. Des tags liés à l’extrême droite ont été découverts sur les murs de la mosquée de Talence ainsi que sur le centre de demandeurs d’asile de Bègles. Les dégâts ne se sont pas arrêtés là, car il y a quelques jours déjà, la permanence d’un député ainsi qu’un centre du planning familial avaient également été la cible de tags. Ces actes, tous commis avec un caractère identitaire fort, ont été qualifiés de « racistes » par les autorités locales en charge des enquêtes en cours.
Des tags identitaires d’extrême droite ont été découverts sur la mosquée de Talence et sur le centre de demandeurs d’asile de Bègles, près de Bordeaux, quelques jours après une série de tags similaires sur la façade du Planning familial de Gironde. Le maire de Talence, Emmanuel Sallaberry, a déclaré son soutien aux victimes et a condamné ces actes inadmissibles. Les photos publiées sur les réseaux sociaux par l’édile montrent l’inscription « Qu’ils retournent en Afrique » qui fait référence aux propos controversés du député Grégoire de Fournas du Rassemblement national tenus à l’Assemblée nationale le 3 novembre. Le maire de Talence a également appelé à la condamnation des auteurs de ces tags.
Le groupuscule d’extrême droite Action Directe Identitaire a également signé des tags similaires sur la façade des locaux du centre de demandeurs d’asile de Bègles géré par France Terre d’Asile. Le maire de Bègles, Clément Rossignol Puech, a qualifié ces actes de criminels, haineux et racistes et a demandé une réponse ferme et rapide de l’État français.
Le groupuscule d’extrême droite a également dégradé la façade de la permanence du député LFI de Gironde, Loïc Prud’homme, à Villenave-d’Ornon. Le député a annoncé qu’il porterait plainte et demandé que le groupuscule soit identifié et dissous. Les locaux du Planning familial de Gironde à Bordeaux ont également été vandalisés à trois reprises entre fin février et début mars avec des messages contre le droit à l’avortement inscrits en rouge sur la façade.
Ces incidents ont suscité de vives réactions et ont poussé les autorités à prendre rapidement des mesures pour identifier les auteurs de ces actes de vandalisme. Les groupuscules d’extrême droite continuent de semer la terreur en France avec leurs idéologies racistes et xénophobes et il est important que les autorités poursuivent leurs efforts pour lutter contre ces formes de haine.