Suite aux incidents survenus en périphérie des protestations contre la modification du système de retraite le jeudi 23 mars, il semblerait que des discussions reprennent. Durant le Conseil de l’Europe à Bruxelles, Emmanuel Macron a exprimé son appréciation de l’attitude responsable et pacifique de Laurent Berger et a déclaré qu’il était prêt à coopérer avec l’ensemble des syndicats.
Au milieu d’une crise politique, d’un mécontentement social et de violence, la France a vécu sa neuvième journée de manifestations contre la réforme des retraites le jeudi 23 mars. Laurent Berger, leader de la CFDT, a suggéré la possibilité d’une trêve en exigeant un temps mort. Il a déploré le manque de dialogue entre le gouvernement et les syndicats depuis le début de la mobilisation. Sur RTL, il a appelé à mettre une pause dans les discussions.
Alors que le Président Emmanuel Macron avait refusé de rencontrer les syndicats au début du mois, il semble changer d’approche en montrant une certaine ouverture. Depuis Bruxelles (Belgique), il a remercié Laurent Berger pour son esprit de responsabilité et son désir d’apaisement, ajoutant qu’il est à la disposition de l’intersyndicale pour une éventuelle rencontre. Cependant, l’entourage de Laurent Berger a insisté sur le fait que le souhait de pause concerne la réforme des retraites et le retrait de la limite d’âge de 64 ans.
Malgré cette ouverture au dialogue de la part du Président, l’entourage de ce dernier précise que la pause demandée n’est pas encore acceptée. Les positions restent donc irréconciliables pour le moment, mais pourraient évoluer dans les prochains jours.