Les sénateurs ont présenté un projet de loi qui rendrait les plaques d’immatriculation obligatoires pour les scooters électriques (
) et la plupart des vélos électriques
Les vélos et scooters électriques en France pourraient bientôt devoir porter des plaques d’immatriculation – si un projet de loi présenté au Sénat est adopté.
Le projet de loi vise tous les véhicules équipés d’un « moteur non thermique » pouvant rouler à plus de 6 km/h, ce qui comprendrait les vélos électriques et trottinette scooters.
Les propriétaires seraient condamnés à une amende si un vélo électrique ou un autre « véhicule de transport personnel motorisé » n’avait pas de plaques d’immatriculation.
Seuls les véhicules de mobilité pour personnes handicapées seraient exemptés.
Actuellement, les vélos électriques qui ont une puissance de sortie supérieure à 250 W – ou qui peuvent atteindre une vitesse de pointe de plus de 45 km/h – doivent être enregistrés. Électrique trottinettes n’ont pas besoin d’être enregistrés.
Les vélos électriques sont actuellement immatriculés au même titre que les voitures.
Les personnes nées avant le 1er janvier 2008 n’ont pas besoin de permis pour conduire des vélos électriques immatriculés, mais celles nées après auront besoin d’un AM (Apprenti Motocycliste) licence (anciennement connue sous le nom de Brevet de Sécurité Routière) ou un permis B
Tous les conducteurs de vélos électriques qui doivent actuellement être enregistrés doivent cependant porter des gants, un casque et avoir le vélo assuré – bien que ces règles puissent être modifiées si la nouvelle loi est adoptée et que les vélos moins puissants doivent également être enregistrés.
Le projet de loi s’accompagne d’une forte demande de vélos électriques en France. Plus de 650 000 ont été vendues en 2021, soit une hausse de 28 % par rapport à l’année précédente.
Ce n’est cependant pas la première fois qu’une telle loi est tentée.
L’année dernière, des sénateurs du parti de droite Les Républicains ont tenté de présenter un projet de loi qui donnerait des plaques d’immatriculation à tous les véhicules qui roulaient à plus de 15 km/h, mais le projet de loi a été rejeté.