En France, les femmes jouissent de la liberté. Et cela risque de ne pas plaire à ceux qui sont en retard ou hypocrites, a publié sur Twitter, ce samedi, la secrétaire d’Etat, en réponse à l’annonce de son apparition future en première page du magazine coquin « Playboy ».
Samedi 1er avril, Marlène Schiappa, secrétaire d’État auprès de la Première ministre en charge de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative, a réagi à la couverture et l’interview qu’elle a donnée au magazine Playboy, dont l’édition doit sortir le 6 avril. Bien que son entourage ait confirmé cette information, donnée initialement par le journal Le Parisien, et ait parlé d’une « communication disruptive », la nouvelle a suscité des réactions mitigées au sein de l’entourage du chef de l’Etat.
Pour défendre sa position, Marlène Schiappa a affirmé sur Twitter qu’il était essentiel de « défendre le droit des femmes à disposer de leurs corps, partout et tout le temps ». Elle a également rappelé que les femmes étaient libres en France et qu’il fallait résister aux « rétrogrades et hypocrites ».
Le même jour, Prisca Thévenot, porte-parole du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, a soutenu l’action de la secrétaire d’État en rappelant qu’il ne s’agissait pas de poser nue dans le magazine, mais plutôt d’aborder des questions importantes. Selon elle, il est important de traiter ces thématiques dans un magazine qui n’est pas connu pour promouvoir le sujet du droit des femmes et leur rapport au corps.