La plus haute autorité constitutionnelle française a validé la partie la plus controversée de la réforme des retraites du pays – le relèvement de l’âge minimum de la retraite de 62 à 64 ans
la plus haute autorité constitutionnelle de France, le Conseil constitutionnela largement approuvé les réformes des retraites du gouvernement.
Vendredi (14 avril) en fin d’après-midi, elle a validé l’un des éléments les plus controversés : le relèvement de l’âge minimum de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Il a également rejeté l’idée d’organiser un référendum sur la question.
Mais il a rejeté plusieurs éléments des réformes, dont un « indice supérieur ». Cela aurait obligé les entreprises d’une certaine taille à publier le nombre d’employés âgés de plus de 55 ans.
Les réformes pourraient devenir loi d’ici la fin avril.
Quelle a été la réaction à la décision?
La première ministre Élisabeth Borne a déclaré le Conseil constitutionnel avait jugé « tant sur le fond que sur la procédure que la réforme est conforme à notre constitution ».
« Le texte arrive au terme de son processus démocratique », a-t-elle ajouté. « Ce soir, il n’y a ni gagnant ni perdant. »
Jean-Luc Mélenchon, leader de l’extrême gauche La France insoumise parti, a été parmi les plus cinglants de la décision.
Il a déclaré : « La décision du conseil constitutionnel montre qu’il est plus attentif aux besoins de la monarchie présidentielle qu’à ceux du peuple souverain. Le combat continue et doit rassembler ses forces.
Comment fonctionne la plus haute autorité constitutionnelle française ?
Le Conseil constitutionnel compte neuf membres, tous nommés par le président français, et les présidents du Parlement et du Sénat.
Sa principale fonction est de veiller au respect des règles et des valeurs de la Constitution française. Il peut également être amené à statuer sur des questions telles que :
- Des décisions de justice controversées
- Organiser ou non des référendums sur des sujets clés
- Violations possibles de la Convention des droits de l’homme de 1789
Chaque membre du conseil a la possibilité de partager sa position sur une décision donnée, puis le conseil vote. Le président du conseil a voix prépondérante, il est donc le dernier à donner un avis. La décision finale doit être unanime.
Le conseil a été invité à se prononcer sur les réformes controversées des retraites en France après que le gouvernement a fait adopter une législation par le Parlement avec le vote des députés, en utilisant l’article 49.3.
Les réformes, qui se concentrent sur le relèvement de l’âge minimum de la retraite de 62 à 64 ans, ont provoqué des grèves et des manifestations de longue durée.