La hausse devrait coûter à l’État français environ 600 millions d’euros par an
Aller chez le médecin en France va devenir plus cher.
Le prix d’une consultation chez un généraliste passera de 25 € à 26,50 € et la consultation d’un spécialiste augmentera du même montant à 31,50 €.
Le montant que vous paierez dépendra de votre situation. La majorité du coût est normalement couverte par la sécurité sociale, le reste étant couvert par votre mutuelle – une assurance maladie privée complémentaire – si vous en avez une.
L’annonce a été faite dans le cadre du règlement arbitral rédigé après l’échec du syndicat des médecins Syndicat des médecins libéraux négocier de nouveaux tarifs avec la Sécurité sociale française, Assurance-maladie.
Certains syndicalistes souhaitaient voir les prix augmenter jusqu’à 50 € pour un rendez-vous.
Les nouveaux prix minimaux sont – en théorie – fixés pour cinq ans. Mais cela dépendra si le syndicat relance les négociations.
Tous les frais de consultation augmentent
Les changements doivent encore être acceptés par le gouvernement, et il y a un délai d’attente de six mois avant qu’ils puissent être mis en œuvre – ce qui signifie que les frais ne changeront pas avant la fin octobre, au plus tôt.
Dans l’ensemble, les honoraires des consultations médicales ont été majorés de 1,50 €, y compris pour les pédiatres, les psychologues et les autres types de spécialistes.
Comme l’État français Assurance-maladie rembourse une grande partie des frais de consultation, les changements devraient coûter au système environ 600 millions d’euros par an.
Certains autres changements inclus dans le règlement seront déployés immédiatement, principalement en ce qui concerne les augmentations de salaire des professionnels de la santé.
Les médecins voyant un patient atteint d’une maladie chronique qui n’a pas accès à un médecin généraliste seront désormais payés 60 € pour la première consultation, au lieu de 25 €.
Un médecin qui voit en urgence un patient dont il n’a pas l’habitude de s’occuper percevra 15 € supplémentaires pour la consultation – et il pourra le faire jusqu’à vingt fois par semaine.
Actuellement, 700 000 patients atteints de maladies chroniques n’ont pas accès à un médecin généraliste, mais le gouvernement a promis de leur en proposer un avant la fin de l’année.
Sont également inclus avec effet immédiat les efforts pour aider le gouvernement à s’engager à embaucher 10 000 assistants médicaux – pour aider aux tâches administratives – avant la fin de 2024. À ce jour, seuls 4 300 ont été embauchés.
Le règlement n’inclut pas les changements d’engagement territorial, qui auraient vu des médecins envoyés dans des zones à faible couverture médicale – déserts médicaux – pour une durée déterminée dans le cadre de leur travail.