Des dizaines de militants ont participé en invoquant des préoccupations environnementales et de tourisme de masse
Des militants du changement climatique ont organisé une manifestation contre les navires de croisière en Bretagne ce week-end, empêchant les touristes de venir à terre, pour protester contre l’impact environnemental du tourisme de masse.
Plusieurs dizaines de militants se sont rendus au port de Douarnenez (Finistère) samedi 6 mai, en y séjournant près du flanc d’un bateau de croisière. Il a été décidé pour des raisons de sécurité de limiter à quelques-uns le nombre de touristes pouvant débarquer lors d’un séjour prévu de deux jours.
Un militant a déclaré : « Il y a peut-être des gens qui ne réalisent pas l’impact que leurs actions ont sur la nature. Nous devons apprendre à nous retenir.
L’un des touristes du bateau de croisière Silver Wind a fait remarquer: «[The activists] ont le droit d’avoir leur opinion, mais nous ne tuons pas exactement des baleines. Nous ne nuisons pas à l’environnement.
Les protestations se multiplient contre le tourisme de masse
Les protestations contre les bateaux de croisière et le tourisme de masse se sont multipliées en France ces derniers mois. D’énormes navires de croisière en particulier ont été ciblés en raison de l’effet qu’ils ont sur la pollution.
Cependant, la décision d’empêcher les touristes de débarquer a également attiré les critiques des commerçants locaux de Douarnenez, qui dépendent des revenus de l’arrivée régulière de touristes. Un propriétaire a symboliquement mis son kiosque « en vente » pour protester contre ces actions.
Les manifestations en Bretagne surviennent près d’un an après qu’une pétition anti-croisière du maire Benoît Payan a recueilli près de 50 000 signatures à Marseille (Bouches-du-Rhône). Il a appelé à la fin de la pollution de tous les navires du port, en particulier des navires de croisière géants.
À l’époque, M. Payan qualifiait les navires de « villes flottantes » qui « émettent autant de pollution qu’un million de voitures ». Il a dit que « le scandale… attaque nos poumons, notre santé ; ça pollue la mer [and] détruit la biodiversité de ce port ».