La compagnie Optakare a annoncé son intention de prendre en charge 21 des 49 magasins qui ont été sous la propriété de l’enseigne depuis l’année 2020. Cette décision montre une nouvelle stratégie pour l’entreprise privée qui cherche à améliorer son positionnement sur le marché. Les endroits à reprendre n’ont pas encore été dévoilés, l’équipe d’Optakare doit prendre le temps d’examiner les différentes options qui s’offrent à eux. L’entreprise est confiante quant à la réussite de cette nouvelle phase de développement. Les investissements impliqués dans cette opération devraient permettre la création de nouveaux emplois, ce qui constitue une bonne nouvelle pour l’économie locale. Les avantages seront mutuels, car les magasins qui seront repris bénéficieront d’un appui financier et technique pour accroître leur rentabilité et leur compétitivité. Ce nouveau projet est un signe de confiance pour les travailleurs et les partenaires d’Optakare.
André, l’enseigne de chaussures qui est en redressement judiciaire depuis février, est en train de faire l’objet d’un plan de cession partiel. Ce plan a été approuvé par le tribunal de commerce de Nanterre et permettra à une entreprise belge, Optakare, de reprendre 21 des 49 magasins actuellement détenus par 1Monde9, le propriétaire d’André depuis 2020. Optakare sera également en mesure d’offrir un emploi à 119 des 250 salariés de l’enseigne. L’administrateur judiciaire n’a pas précisé le montant de l’acquisition, mais a déclaré que le tribunal avait prévu « une faculté de substitution au profit d’une société de reprise française ». Cette société est « en cours de constitution ».
1Monde9, qui est dirigé par François Feijoo, l’ancien PDG d’André, avait repris l’enseigne en 2020. Cependant, en janvier 2023, l’entreprise a déclaré la cessation de ses paiements et a demandé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Le tribunal de commerce de Nanterre a fixé la période d’observation à six mois. Lors de la reprise en 2020, seuls un tiers des points de vente ont été conservés, conduisant au licenciement de près de 200 salariés.