Le dimanche 14 mai, Francis Letellier accueille Marine Tondelier, responsable nationale d’Europe Écologie Les Verts (EELV), lors de l’émission « Dimanche en politique ». Elle donne son opinion sur la démission du maire de Saint-Brevin, les limitations imposées en raison de la sécheresse, ainsi que la fermeture de certaines installations industrielles situées dans la partie nord de la France.
Suite à une semaine de menaces et à l’incendie de sa maison pour avoir voulu créer un centre de demandeurs d’asile dans sa ville de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), l’élu Yannick Morez a démissionné. Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV, rappelle avoir échangé avec lui lors de ces événements et considère que « la République a reculé ». Selon elle, Yannick Morez a sollicité la préfecture sans obtenir de réponse et a donc été « abandonné », tout en saluant son « immense courage ».
Après l’interdiction de manifestations d’extrême droite à Paris durant le week-end, Marine Tondelier appelle l’ARCOM, ex-CSA, à prendre ses responsabilités face aux idées d’extrême droite qu’elle juge trop tolérées. Elle regrette notamment que des médias comme CNews et Valeurs Actuelles permettent la propagation de cette idéologie et accuse l’ARCOM de ne pas agir.
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Pour que les mesures soient acceptées, elles doivent être justes »
Concernant les restrictions liées à la sécheresse, Marine Tondelier déplore que les particuliers soient « punis » en raison d’un manque d’anticipation. Elle pointe du doigt les pertes d’eau causées par le réseau actuel et appelle à un « plan d’urgence » pour y remédier. Pour elle, pour être acceptées, les mesures doivent être justes.
Interrogée sur la « croissance verte » prônée par Emmanuel Macron, qui s’est rendu à Dunkerque (Nord) pour l’implantation d’une grande usine de batteries pour voitures électriques, la secrétaire nationale d’EELV ne semble pas convaincue que le président et elle partagent la même vision.
Elle regrette d’ailleurs qu’Emmanuel Macron n’ait pas visité Trith-Saint-Léger (Nord) pour rencontrer les employés de l’usine Valdunes, menacée de fermeture, qui produit des roues pour les trains. Selon elle, l’industrie verte comprend également les transports en commun et il est inacceptable de « laisser tomber » 435 salariés.