La commune de Villegongis, située dans le département de l’Indre, a été le lieu de rassemblement de près de 10 000 « teknivaliers », en dépit de leur interdiction par le préfet. Considérant cet évènement illégal, le parquet a mis en place une enquête sur cette organisation de grande ampleur.
Le Teknival de Villegongis, dans l’Indre, rassemble cette année environ 10 000 festivaliers sur un domaine privé malgré l’interdiction du préfet par arrêté préfectoral. Face à cette situation, le préfet du département Stéphane Bredin a annoncé le déploiement de 200 gendarmes pour assurer la sécurité pendant toute la durée du Teknival, qui se déroule jusqu’à dimanche prochain. Le renfort de Marseille et de Blois est également mobilisé pour prêter main forte aux forces de l’ordre de l’Indre. En cas de besoin, un poste de secours est disponible pour prendre en charge les festivaliers de manière rapide et efficace, géré par les pompiers et le Samu.
Cependant, l’organisation de ce rassemblement a été pointée du doigt et fera l’objet d’une enquête de la part de la procureure de la République de Châteauroux, Agnès Aubouin. Cette enquête est automatique et pourrait avoir des conséquences juridiques pour les organisateurs du Teknival. Malgré cela, les participants sont soutenus par onze associations et 130 bénévoles qui ont pour mission de les informer sur les risques liés à la prise de drogues et d’alcool, en mettant à leur disposition des tests d’alcoolémie.
Les autorités sont sur le pied de guerre pour sécuriser le Teknival de Villegongis, éviter les risques et maintenir l’ordre public. L’important dispositif de sécurité déployé montre la détermination des autorités à faire respecter les lois et les règles en vigueur, pour la sécurité de tous.