Suite à la démission de Yannick Morez, qui était maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) et qui a été agressé au sein de sa mairie, le gouvernement a dévoilé des actions le mercredi 17 mai visant à fournir une protection accrue aux élus.
Applaudi par les sénateurs le mercredi 17 mai et reçu à Matignon le soir même, Yannick Morez, le maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), persiste à démissionner suite à une agression qui lui est insupportable. Il déclare : « Depuis ce matin, on a tenté de me persuader de rester, mais je refuse. J’étais ravi de participer à cette journée jusqu’à la fin pour essayer d’empêcher d’autres maires de démissionner ».
Potentiellement 10 ans de prison et une amende de 150 000 euros
Dominique Faure, la ministre déléguée en charge des Collectivités territoriales, a présenté les mesures gouvernementales visant à protéger les élus locaux. Tout d’abord, un dispositif de sécurité comprenant 3 400 référents sera mis en place pour faciliter la communication entre les élus et les forces de l’ordre. Le système « Alarme Élus » sera également étendu, permettant une réaction plus rapide lorsqu’un élu appelle le 17. De plus, les sanctions pénales seront renforcées, pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et une amende de 150 000 euros.
Pour la mairesse de Plougrescant (Côtes-d’Armor), dont la voiture a été endommagée et les freins coupés, ces actions sont positives. Cependant, certains estiment qu’elles ne suffiront pas à résoudre tous les problèmes rencontrés par les élus des petites communes.