Le programme du Service national universel s’inscrit dans une position intermédiaire entre le service civique et le service militaire. Instauré en 2019 par le chef du gouvernement, Édouard Philippe, il a vu le jour lors du premier mandat du président Emmanuel Macron.
Dans le contexte de l’extension du Service National Universel (SNU), le gouvernement étudie la possibilité d’organiser un stage de 12 jours pour les élèves de seconde dès la rentrée de septembre, selon les informations recueillies auprès du cabinet de la secrétaire d’État chargée de la jeunesse, Sarah El Haïry, confirmant des informations de Politis.
D’après cette proposition, tous les professeurs du lycée auront la possibilité de présenter une candidature pour que leur classe participe à un séjour de cohésion, avec un uniforme et pendant le temps scolaire, en classe de seconde. Le cabinet de la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse n’a pas précisé si ce stage serait obligatoire ou non.
Le SNES-FSU critique l’idée
Des représentants de plusieurs syndicats d’enseignants ont rencontré le mardi 16 mai le cabinet de la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse pour discuter de cette idée. Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat SNES-FSU, considère que les élèves ont « plus besoin d’école que de ça ». Elle ajoute également que les promesses de « mixité sociale » avancées par le gouvernement pour promouvoir le SNU ne seraient qu’un « écran de fumée », car ce stage ne serait accessible qu’aux élèves de nationalité française.