Emmanuel Macron a condamné une agression terriblement lâche. Le 8 juin, la Première ministre s’est déplacée sur les lieux de l’incident, pendant que les députés de l’Assemblée respectaient une minute de silence. L’émotion provoquée par cet événement est très intense partout.
Le matin du 8 juin, l’ensemble des députés se recueille suite à l’annonce de l’attaque survenue à Annecy (Haute-Savoie). Le président de la République condamne fermement cet acte : « Attaque d’une lâcheté absolue ce matin dans un parc à Annecy. Des enfants et un adulte sont entre la vie et la mort. La Nation est sous le choc. (…). » La Première ministre s’est rendue sur les lieux et s’est dite « bouleversée par cet acte odieux, inqualifiable ».
Une exploitation politique indigne
Pour le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, l’attaque représente « le sommet de l’abomination ». L’ensemble de la classe politique est ému. Le drame a interrompu le débat tendu de ce matin sur la réforme des retraites, remplacé par une controverse. La droite et l’extrême droite dénoncent une immigration excessive. À gauche, les députés estiment que cela constitue une exploitation politique indigne.