Dans la perspective où les autorités pourraient réduire à dix-sept ans l’âge minimal requis pour obtenir le permis de conduire, David Morales, membre de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB), considère que cette initiative encouragerait l’insertion professionnelle des adolescents.
Le fait de permettre aux jeunes de passer le permis de conduire dès 17 ans est un « passeport pour la vie professionnelle », a commenté mercredi sur 42mag.fr David Morales, vice-président de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), chargé des affaires économiques. Cette déclaration fait suite aux récents projets du gouvernement d’abaisser à 17 ans l’âge minimum pour passer son permis de conduire. « Cela faciliterait la mobilité, l’accès à l’emploi, surtout pour les jeunes, notamment les apprentis », a-t-il ajouté.
Une mesure « favorisant le bon travail »
« En général, nous sommes pour la simplification des démarches », affirme David Morales, afin que « dans les zones rurales », il soit « plus aisé pour les jeunes d’avoir un moyen de transport pour se rendre au travail ». « Utiliser un scooter pour aller travailler en hiver, ce n’est pas évident. Il est préférable d’avoir une voiture. »
Sans le permis de conduire, l’accès à l’emploi en milieu rural est « restreint », déplore le représentant de la Capeb. « Il faut parcourir dix, voire quinze kilomètres pour se rendre au travail le matin. Et certains apprentis n’en ont pas les moyens. De plus, contrairement aux zones urbaines, il n’y a pas de transports en commun. » David Morales attribue donc « un bon point » à cette mesure, qui est « favorable au bon travail et aux bonnes conditions de travail ».
