Le jeudi 15 juin, Michel Pialle, l’époux de Karine Esquivillon, est convoqué par les gendarmes de La Roche-sur-Yon (Vendée). En effet, il fait l’objet d’un interrogatoire concernant son éventuelle implication dans la mystérieuse disparition de son épouse. Cet entretien est une étape clé dans l’enquête en cours. Durant cette période, il est soumis à une mesure de garde à vue qui débutera depuis le jeudi jusqu’au vendredi 16 juin à 8h30, heure à laquelle il sera libéré. Ces quelques heures d’interrogatoire vont permettre aux forces de l’ordre de recueillir des éléments de preuve et d’apporter de la lumière sur cette affaire troublante. La situation reste donc en suspens jusqu’à la fin de la garde à vue de Michel Pialle.
Vendredi 16 juin, Michel Pialle a été libéré de la gendarmerie de La Roche-sur-Yon (Vendée) à 8h30 au plus tard, ou il a été conduit devant le juge d’instruction. Les enquêteurs qui l’interrogent cherchent à déterminer s’il est impliqué dans l’éventuel enlèvement, séquestration, voire meurtre de sa femme, Karine Esquivillon. Son avocat, maître Antoine Ory, affirme que son client maintient qu’il n’a rien à se reprocher et qu’il est toujours combatif.
Les proches de Karine Esquivillon dans le doute
Depuis le début de l’affaire, Michel Pialle a toujours affirmé que sa femme était partie d’elle-même de Vendée. Cela fait maintenant deux mois et demi et elle aurait même envoyé quelques SMS à son mari et ses trois enfants. Cependant, les enquêteurs ont découvert que le téléphone de Karine Esquivillon n’a jamais quitté son village. Les proches de la femme, qui était décrite comme heureuse, ont des doutes. Sa sœur ne croit pas à la version de Michel Pialle. L’ex-mari de Karine Esquivillon a également des doutes. Il est important de noter que Michel Pialle est déjà connu de la justice pour des affaires liées à des fraudes financières. Personne n’a revu Karine Esquivillon depuis le 27 mars dernier.