Également dans notre tour d’horizon des voyages : comment la ville française d’Orléans expérimente les transports publics à la demande
1. Norse Atlantic propose un vol New York-France à 155 €
La compagnie low-cost transatlantique Norse Atlantic propose des allers simples entre Paris et New York pour 155 €.
La compagnie aérienne, qui assure une liaison entre Roissy (Paris Charles de Gaulle) et JFK, propose l’offre à plusieurs dates entre septembre et décembre.
Le hic, c’est que les passagers ne sont autorisés à emporter qu’un seul bagage de cabine, qui doit être rangé sous le siège. Tout bagage supplémentaire en cabine ou en soute est en supplément.
Norse Atlantic assure une liaison entre les deux villes depuis mars 2023 et a connu trois mois consécutifs de croissance du nombre de passagers sur toutes ses liaisons.
La compagnie aérienne, qui opère depuis juin 2022, a enregistré près de 60 000 passagers le mois dernier.
Un billet aller-retour (de Paris à New York) est – à l’heure où nous écrivons – disponible pour 165 €.
2. Une entreprise néerlandaise propose d’exploiter des trains sur la ligne Paris-Amsterdam
L’opérateur ferroviaire à petit budget néerlandais QBuzz cherche à faire circuler des trains sur la ligne entre Amsterdam et Paris, à partir de 2027.
Elle a demandé l’autorisation de l’Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés (ACM) pour faire circuler jusqu’à sept trains par jour entre les villes, ainsi qu’une ligne d’Amsterdam à Berlin.
Le gouvernement néerlandais a précédemment déclaré qu’il chercherait à intégrer la ligne Paris-Amsterdam au système ferroviaire national à moins que des concurrents ne souhaitent soumissionner sur la ligne.
QBuzz est le deuxième opérateur à soumissionner sur la route – la semaine dernière, l’opérateur concurrent Arriva a annoncé son intention d’exploiter une ligne entre Paris et la ville néerlandaise de Groningue.
Cependant, une confirmation supplémentaire devra attendre, l’UE décidant qu’une analyse de marché des routes sera commandée pour voir si une aide gouvernementale sera nécessaire pour aider à maintenir les routes à flot.
La ligne est déjà desservie par Thalys et l’opérateur national néerlandais Nederlandse Spoorwegen.
3. Plans de maintien des voies d’autopartage à Paris après les Jeux olympiques de 2024
Des voies spéciales réservées au partage de voitures, aux bus et aux taxis installées à Paris pour les Jeux Olympiques de l’année prochaine devraient rester dans la ville après la cérémonie de clôture, au grand dam des Parisiens.
Le ministre français des Transports, Clémént Beaune, a déclaré que le maintien des voies après la fin de l’extravagance sportive faisait partie des plans du gouvernement pour faire de l’événement le plus durable de l’histoire du sport moderne.
Il a déclaré que l’entretien des voies est « conforme à l’histoire » et « fait partie d’une politique de transport public qui encourage l’utilisation des transports publics et le covoiturage ».
Des voies spéciales sur les routes A1 et A13 – qui seront créées en juillet et août de l’année prochaine pendant les jeux – devraient être conservées, car le gouvernement a travaillé en tandem avec les représentants locaux pour les planifier.
Les voies spéciales temporaires du périphérique parisien ne seront cependant pas conservées.
Les Parisiens sont cependant mécontents des couloirs – un récent sondage a vu 85% d’entre eux contre leur installation pendant la seule manifestation, sans tenir compte de leur maintien après les jeux.
M. Beaune a ajouté que plus de 400 km de pistes cyclables seraient installées autour des sites olympiques et qu’elles resteraient en place de manière permanente après la fin de l’événement.
4. Renfe propose des billets à 9 € en France et des billets pour l’Espagne à 19 €
Pour promouvoir l’ouverture de sa nouvelle ligne Lyon-Madrid, l’opérateur ferroviaire public espagnol Renfe a annoncé que les billets entre les gares françaises sur l’itinéraire seront disponibles pour seulement 9 €.
Les billets entre les dix arrêts français de la ligne, dont Montpellier, Aix-en-Provence, Marseille, Avignon, Narbonne et Béziers, entre autres, seront disponibles au prix cassé.
En attendant, les billets entre Narbonne ou Montpellier et l’Espagne seront à 19€. Le coût grimpe à 29 € pour un billet pour le pays depuis Lyon ou Marseille.
Six gares espagnoles seront desservies, dont Madrid, Barcelone, Gérone et Saragosse.
Bien que les prix aient été annoncés, la société n’a pas précisé quand ils seraient mis en vente, mais a assuré que la date serait rendue publique « dans les prochains jours ».
La nouvelle ligne s’arrêtera à 16 stations au total, reliant les deux pays avec une route directe le long de la frontière méditerranéenne.
Renfe a également annoncé récemment son intention d’exploiter un train Paris-Lyon dans le cadre de ses opérations internationales.
5. Passagers évacués du tunnel du métro parisien après avoir été bloqués pendant plus d’une heure
Un certain nombre de problèmes sur la ligne 4 du métro parisien ont bloqué les trains du service mercredi soir (14 juin), obligeant les passagers d’un train à être évacués d’un tunnel après avoir été bloqués pendant plus d’une heure.
Plusieurs problèmes se sont abattus sur la ligne à l’unisson, provoquant un arrêt complet des trains circulant le long de la ligne.
Certains passagers ont dû être évacués, car les trains remplis à ras bord devenaient trop chauds.
Les températures au-dessus du sol étaient de 31 ° C et les wagons étaient à pleine capacité, certains passagers se plaignant plus tard qu’il y avait «peu d’air» dans les trains rembourrés.
En direct de la ligne 4. pic.twitter.com/UWBcVmxmwq
— Timothée (@tlevillayer) 14 juin 2023
Les pompiers étaient présents à la gare Montparnasse pour aider aux efforts de sauvetage des personnes coincées sous terre, car les trains de la ligne 13 ont également connu des perturbations pendant la chaleur étouffante.
Ce n’est que mercredi à 22h15 que l’itinéraire est revenu à la normale, bien que certains problèmes aient persisté.
Une enquête sur les circonstances a été ouverte, a déclaré Valérie Pécresse, dirigeante du groupe public RATP qui exploite le métro parisien.
« Nous devons radicalement améliorer le service aux passagers en cas de perturbation », a-t-elle déclaré sur Twitter après l’incident.
6. La ville française d’Orléans lance les « transports publics à la demande »
La ville française d’Orléans et les communes environnantes ont lancé une nouvelle forme de « transports publics à la demande » où les gens peuvent réserver des mini-fourgonnettes pour les amener à destination.
Le programme de 3 millions d’euros prévoit la possibilité de réserver environ 50 mini-fourgonnettes – un peu comme vous le feriez pour un taxi sur une application de covoiturage – qui collectent les passagers qui demandent une prise en charge.
Un algorithme d’intelligence artificielle crée alors un itinéraire à emprunter par le van, permettant à tous les passagers d’être déposés à destination.
Le programme est entré en vigueur en tant que service de remplacement pour un certain nombre de lignes de bus abandonnées dans le département du Loiret, qui ont été supprimées en raison de la faible fréquentation et de l’entretien coûteux.
Cette méthode alternative offre un service plus homogène avec moins de frais généraux, permettant aux passagers de réserver un van pour venir les récupérer quand ils le souhaitent via leur téléphone.
Le prix d’un aller simple (1,70 €) est le même qu’un ticket sur les autres lignes de bus du département.
7. Les pompiers organisent un exercice d’incendie sur un ferry en Bretagne
Une douzaine de pompiers de divers départements côtiers de France se sont réunis pour combattre un incendie simulé sur un ferry plus tôt cette semaine, pour aider à se préparer à tout incident futur.
Le navire Brittany Ferries ‘Bretagne’ a été utilisé pour la simulation, qui a vu les pompiers s’attaquer à un faux incendie sur le navire.
« Lorsqu’il y a un incendie sur un bateau, la première difficulté est l’exiguïté des lieux, explique le Major Franck Lefeuvre.
« On est sur un bateau en acier, donc on va devoir engager des équipes dans des passages particulièrement étroits et surchauffés, avec des contraintes physiologiques très importantes », a-t-il ajouté.
Les pompiers ont également dû faire face à de la fumée artificielle et à des températures élevées pendant la mission, qui les a vus sauver un certain nombre de « passagers » hors du navire.
La compagnie de ferries était « heureuse de prêter son navire pour l’exercice », a déclaré Lionel Guéguen, responsable du centre de formation de Brittany Ferries.
« On transporte beaucoup de fret… Il suffit d’un problème électrique, sur un camion frigorifique par exemple… dans un garage, ça peut aller très vite, devenir opaque très vite », a-t-il ajouté.
« Nos marins sont formés et prêts à intervenir… mais la sécurité est notre priorité ; il faut pouvoir accueillir les pompiers, au mieux et au plus vite », a-t-il conclu.
En avril 2023, un incendie s’est déclaré sur un navire Irish Ferries entre le Royaume-Uni et la France, qui avait besoin de trois canots de sauvetage anglais et d’un remorqueur français brouillés pour aider à lutter contre l’incendie, et en 2019, un incendie s’est déclaré sur le pont de Brittany Ferries. Aven navire.
Dans les deux cas, aucun passager ni membre d’équipage n’a été blessé.
8. La région française ouvre les services ferroviaires locaux à la concurrence
La Nouvelle-Aquitaine est la dernière région française à ouvrir à la concurrence les lignes ferroviaires relevant de sa compétence, après un vote des élus locaux.
Il est intervenu lors des négociations sur le contrôle des lignes par l’opérateur public SNCF dans les années 2024 à 2030, qui verront un certain nombre d’itinéraires mis à la disposition d’autres opérateurs pour soumissionner.
Le premier nouvel opérateur ne devrait pas être en place avant 2027. Au moins deux autres lignes, qui pourraient inclure des trains régionaux à destination et en provenance de Bordeaux, seront également à saisir, avec des services à partir de 2028.
Après quatre heures de débat, la motion – déposée par le président du Parti socialiste de la région Alain Rousset – a été adoptée.
Le projet de loi s’est heurté à une vive opposition de la part de ses alliés au pouvoir habituels des partis communiste et vert, aux côtés du parti d’extrême droite du Rassemblement national, qui ont tous voté contre ce qu’ils considéraient comme la «privatisation» des trains locaux.
« Ce sera toujours un service public entièrement contrôlé par la région, confié à des opérateurs », a déclaré M. Rousset.
Tous les services TER régionaux doivent avoir des plans d’ouverture à la concurrence d’ici décembre 2023, conformément à la législation de l’UE sur la concurrence ferroviaire.