Critiqué par le ministère de l’Intérieur pour ses activités, en particulier contre la « méga-bassine » de Sainte-Soline fin mars, ou le week-end du 17 juin contre la construction de la ligne TGV Lyon-Turin, le mouvement anticipe la décision du Conseil des ministres qui doit trancher sur sa dissolution. Néanmoins, il bénéficie de plusieurs soutiens importants.
Des Soulèvements de la Terre (Deux-Sèvres) à La Chapelle (Savoie), depuis plusieurs semaines, le groupe SLT se mobilise pour dénoncer les projets d’infrastructure et leurs impacts négatifs sur l’environnement. Le gouvernement n’apprécie pas cet activisme et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, doit présenter en Conseil des ministres, ce mercredi 21 juin, un décret visant à dissoudre ce collectif à la demande du président de la République.
Cette décision intervient près de trois mois après le lancement de cette procédure par le ministre de l’Intérieur. En obtenant une forte couverture médiatique, le collectif a également réussi à obtenir de plus en plus de soutiens. Voici ce qu’il faut savoir sur ce mouvement et ses démêlés avec les autorités.
Un groupe écologiste et radical créé en 2021
Le collectif SLT, fondé en mars 2021 à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), se compose de membres divers: paysans, chercheurs et personnalités comme l’écrivain de science-fiction Alain Damasio. Il est également soutenu par des organisations éc