Ce mercredi, le gouvernement procédera à la dissolution du groupe Les Soulèvements de la Terre, et plusieurs militants écologistes ont été arrêtés la journée précédente.
Elle critique une surenchère. Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts, a exprimé sa désapprobation mercredi 21 juin sur Public Sénat concernant « les moyens de répression disproportionnés » et « d’intimidation » mis en place contre les écologistes, tandis que le gouvernement envisage de dissoudre le collectif Les Soulèvements de la Terre et qu’une série d’interpellations d’activistes écologistes a eu lieu mardi.
« On veut assimiler toute l’écologie à la violence pour mieux occulter le fond des problèmes. Je ne laisserai pas ce gouvernement faire des écologistes les boucs émissaires de leur inaction climatique », a déclaré l’écologiste.
« Ambiance néfaste »
Concernant la dissolution des Soulèvements de la Terre, elle a déclaré attendre « de voir les éléments qui justifient cette dissolution » et « ce qui justifie cette atteinte à la liberté d’association et de réunion ». Marine Tondelier a également déploré « l’ambiance néfaste » à l’encontre des militants écologistes. « Lorsque Gérald Darmanin évoque l’éco-terrorisme ou l’agri-sabotage, la conséquence sur le terrain, c’est qu’il y a une recrudescence des agressions contre les militants écologistes », a-t-elle ajouté.
Le député Générations Benjamin Lucas estime que la dissolution des Soulèvements de la Terre représente les « ingrédients d’un basculement autoritaire d’un régime qui criminalise les oppositions », une critique qu’il a formulée sur RFI. La députée Delphine Batho a jugé sur 42mag.fr que cette dissolution est « contraire à l’état de droit ». « Utiliser et employer le mot terroriste à la légère, c’est très grave », a-t-elle dénoncé.