Le décret de dissolution du groupe « les Soulèvements de la Terre » a été présenté par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, lors du conseil des ministres qui s’est tenu le mercredi 21 juin. Ce collectif, qui bénéficie du soutien des partis de gauche et des écologistes, est devenu un emblème de la division. Pour en discuter davantage, nous retrouvons Guillaume Daret en direct depuis l’Élysée à Paris.
Le mouvement écologiste « Soulèvements de la Terre » a été formellement dissous le mercredi 21 juin lors d’une réunion du Conseil des ministres. Le gouvernement leur reproche de mener des actions violentes depuis leur création en 2021 sur l’ancienne zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes. Une procédure de dissolution avait déjà été engagée en mars dernier suite aux affrontements violents entre les forces de l’ordre et les opposants aux mégabassines à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres.
Un recours devant le Conseil d’État envisagé
Le mouvement « Soulèvements de la Terre » avait également participé à une manifestation, pourtant interdite, contre la ligne ferroviaire reliant Lyon à Turin. Une partie de la gauche considère cette dissolution comme une mesure politique. Marine Tondelier, responsable d’Europe Écologie Les Verts (EELV), parle d’une « criminalisation de l’écologie ». Le gouvernement se défend de ces accusations. Les « Soulèvements de la Terre » prévoient de déposer un recours devant le Conseil d’État pour contester la décision de dissolution.