Gabriel Fortin, également connu sous le nom du tueur de DRH, a subi une condamnation sévère suite aux actes qu’il a commis. En effet, la cour d’assises de la Drôme a prononcé à son encontre une peine maximale, à savoir une réclusion à perpétuité. De plus, il devra purger une période de sûreté d’une durée de 22 ans. Cette décision a été rendue le mercredi 28 juin. Les faits qui lui ont été reprochés remontent à l’année 2021 et incluent trois assassinats ainsi qu’une tentative d’homicide.
La peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans a été prononcée à l’encontre de Gabriel Fortin. La cour d’assises a suivi les réquisitions de l’avocat général, malgré la reconnaissance d’une altération partielle au moment des faits par les jurés. Cette condamnation, bien que sévère, a suscité des réactions mitigées chez les familles des victimes. Jean-Luc Pasquion, le mari de Patricia Pasquion, témoigne : « Pour moi, ce n’est pas cher payé. 22 ans de sûreté, j’ai perdu mon épouse, moi j’ai pris perpète, pour une éternité et croyez-moi je dis ça avec la boule au ventre ».
Bertrand Meichel, qui a miraculeusement échappé aux tirs de Gabriel Fortin, restera quant à lui sans réponse à ses questions. « M. Fortin est resté mutique là-dessus, qu’est-ce que vous voulez, il va falloir vivre avec ça », déclare-t-il. Surnommé le « tueur de DRH », Gabriel Fortin a été condamné pour les meurtres en 2021 de deux directrices des ressources humaines qui avaient mené ses entretiens de licenciement ainsi que d’une employée de Pôle Emploi à Valence. Sa vengeance était préméditée et réfléchie. Depuis son arrestation, il n’a jamais cherché à justifier ses actes, attitude qu’il a conservée tout au long des 13 jours d’audience. Selon son avocat, Gabriel Fortin n’a pas encore décidé s’il allait faire appel de ce verdict.