Le chef de l’administration fiscale centrale admet de longues files d’attente et des situations stressantes pour le personnel, même si les choses s’améliorent maintenant
Le chef du service des impôts français a reconnu avoir été « trop optimiste » sur la notoriété de l’obligation de faire une nouvelle déclaration de propriété auprès du public cette année.
Initialement, il était prévu que toute personne possédant un logement en France doive faire une déclaration d’ici la fin de la journée (30 juin). Mais le week-end dernier le délai a été prolongé jusqu’à fin juillet.
Jérôme Fournel, directeur général de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), a déclaré à BFMTV qu’il y avait eu « des files d’attente inhabituellement longues » aux bureaux des impôts et que « le nombre de contacts physiques et téléphoniques a explosé ».
Cela survient alors que la branche financière du syndicat FO décrit une situation «cauchemar» pour le personnel, parfois confronté à des personnes anxieuses et bouleversées qui sont parfois devenues agressives.
Il a admis que la DGFiP avait « quelque peu surestimé la notoriété de l’obligation déclarative », alors qu’elle avait envoyé des millions de mails aux personnes dont elle détenait les coordonnées et mené une campagne de communication.
Plus de personnes que prévu ont fini par laisser le processus à la dernière minute, a-t-il déclaré. Cependant, la ruée semble maintenant se calmer et ils espèrent que presque tout le monde se sera déclaré avant la nouvelle date limite du 31 juillet.
Environ 63% des déclarations ont été complétées jusqu’à présent, a-t-il ajouté.
L’objectif principal de la déclaration, qui pour la plupart doit se faire en ligne dans votre espace personnel sur le site des impôts, est de vérifier l’usage des biens. Ceci, notamment, pour que les bureaux des impôts soient sûrs de disposer d’informations à jour sur l’utilisation des maisons et des appartements comme résidence principale ou secondaire.
Cet enjeu s’est accentué cette année car plus aucune résidence principale n’est désormais soumise à la taxe d’habitation la taxe d’habitation, tandis que les résidences secondaires, y compris celles des non-résidents, restent soumises à cette taxe.
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