D’après les données fournies le samedi par le département de l’Intérieur, au cours de la quatrième soirée d’affrontements urbains consécutive, 1 311 individus ont été appréhendés à travers la nation.
Des tensions persistantes après la mort tragique de Nahel, un jeune homme
L’atmosphère tendue demeure en France après le décès de Nahel, un jeune garçon. En accord avec le rapport le plus récent fourni par le Ministère de l’Intérieur, dressé à 11 heures le samedi 1er juillet, 1311 individus ont été arrêtés au niveau national suite aux troubles qui ont éclaté au cours de la nuit de vendredi à samedi, marquant ainsi la quatrième soirée consécutive d’agitation urbaine dans divers endroits à travers le pays.
Les conflits ont été particulièrement intenses dans la région de la capital parisienne, avec 406 arrestations faites, comme l’a précisé la Préfecture de police de Paris pour sa juridiction, incluant Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.
Incidents à Vaulx-en-Velin (Rhône)
Dans la municipalité de Vaulx-en-Velin, située dans le Rhône, quatre membres des forces de l’ordre ont été victimes des tirs de fusil à grenaille ; deux d’entre eux ont des contusions et les autres ont été touchés au nez et à la cuisse, d’après les informations divulguées par le ministère de l’Intérieur. En somme, 79 policiers et gendarmes ont été blessés.
Le rapport fait également mention de 2560 feux allumés sur la voie publique et 1350 véhicules incendiés. Il rapporte également 266 incendies ou détériorations de bâtiments, avec 26 mairies, 24 écoles et cinq institutions judiciaires parmi eux. En amont, le ministère a annoncé 31 attaques contre des commissariats, 16 offensives contre des stations de police municipale et 11 assauts de casernes de la gendarmerie.
Se rendant en pleine nuit à Mantes-la-Jolie, une localité des Yvelines, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a exprimé son avis selon lequel les violences qui ont éclaté dans un grand nombre de villes du pays avaient cependant une « intensité moindre ».