Suite aux récentes violences survenues ces derniers jours, les autorités ont procédé à plus de 3 000 gardes à vue, marquant ainsi leur détermination à réprimer ces actes répréhensibles. Ces investigations ont été menées avec célérité, afin que les fauteurs de troubles comparaissent rapidement devant la justice. De fait, des procédures de comparution immédiate ont été organisées dans différentes villes, parmi lesquelles Marseille. Il est à noter que parmi les prévenus, on retrouve souvent de très jeunes individus qui semblent ne pas avoir été détectés par les services de police jusqu’à présent.
Au tribunal de Paris, les prévenus ont défilé toute la journée devant les salles d’audience. Après les émeutes, une trentaine de personnes devaient comparaître immédiatement devant le juge ce lundi 3 juillet. Parmi eux, un jeune homme de 22 ans s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles de son frère depuis son arrestation. Il estime que la justice ne devrait pas chercher à faire des exemples, mais plutôt à juger équitablement.
La justice a accéléré les procédures, ce qui a conduit certains avocats à estimer que chaque affaire serait jugée trop rapidement. Depuis le début de la semaine, 3 200 personnes ont été interpellées en France, avec une moyenne d’âge de 17 ans. Selon le ministère de l’Intérieur, 60% d’entre elles étaient inconnues des services de police jusqu’à présent. Il y a parfois eu des incohérences ou des erreurs dans les procédures de garde à vue. De plus, une grève des greffiers a compliqué les jugements aujourd’hui.