Bien que les autorités encouragent activement la transition vers les voitures utilisant des énergies renouvelables, le secteur du diesel reste toujours dynamique et florissant.
Sur le marché automobile, les véhicules diesel d’occasion continuent d’afficher une certaine résilience. Dans une concession située dans les Yvelines, quasiment à chaque heure, un de ces véhicules est vendu. Pour ce concessionnaire, la proportion des ventes de voitures diesel reste constante à 45 % malgré les efforts pour encourager un mode de conduite plus écologique. L’achat d’un véhicule diesel est en effet plus économique et son carburant coûte 20 centimes de moins par litre par rapport à l’essence. Cependant, il est également plus polluant, notamment en raison de l’émission de particules fines.
Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) seraient-elles la réponse ?
Un artisan envisage d’abandonner ses anciens véhicules diesel. Pourtant, il hésite encore à franchir le cap. « Se tourner vers un camion électrique, pour nous cela reviendrait vraiment cher. (…) On parle d’environ 80 000 euros« , fait-il remarquer. Pour décourager les ventes de diesel, plusieurs grandes villes testent l’implantation de zones à faibles émissions où les véhicules les plus polluants n’ont pas le droit de circuler.