Nous étudions également des plans pour plus de concurrence sur la ligne TGV Lyon-Paris
1. La RENFE mettra en circulation cinq trains par jour entre Paris-Lyon en 2024
L’opérateur ferroviaire public espagnol RENFE veut faire circuler au moins cinq trains par jour sur le corridor Paris-Lyon à partir de l’année prochaine, selon des informations publiées dans Capital (en français).
Après avoir démarré son lignes directes Lyon-Madrid et Marseille-Barcelone ce mois-cil’opérateur ferroviaire souhaite se développer davantage sur le marché français.
Son objectif principal sera de faire circuler des trains sur la route interurbaine la plus fréquentée de France – qui voit déjà une société étrangère, Trenitalia, assurer des services entre les deux villes.
Bien que la date exacte de début des trains soit inconnue, il devrait entrer en service au « début » 2024, bien avant les Jeux Olympiques qui se tiendront à Paris cet été.
Sur les cinq trains quotidiens, deux pourraient être prolongés jusqu’à Marseille, créant ainsi une concurrence supplémentaire entre l’opérateur ferroviaire national français SNCF et RENFE.
Le plan d’expansion final pour 2024 verrait des trains directs entre Paris-Barcelone et Marseille-Madrid gérés par la compagnie espagnole.
2. Le voyage en train en Bretagne en plein essor
Les voyages en train vers la Bretagne ont considérablement augmenté, la SNCF offrant 100 000 billets supplémentaires pour faire face à la demande cette année.
Environ 1,4 million de billets ont été vendus en seulement deux mois (couvrant les périodes d’été et d’automne) pour les trains à destination et à l’intérieur de la région, alors que les touristes s’éloignent du sud de la France.
Les ventes de billets vers la région étaient déjà extrêmement élevées : en 2022, elles étaient supérieures de 15 % à leur homologue de 2019 (la dernière année non Covid, souvent désormais la référence pour comparer le nombre de passagers).
« Il y a déjà beaucoup de réservations pour juillet, car nous accueillons à la fois des voyageurs professionnels et des vacanciers », a déclaré Franck Dubourdieu, directeur de la ligne TGV-Atlantique, qui relie l’ouest du pays à la capitale.
« La Bretagne est clairement très populaire », a-t-il ajouté, avec des passagers potentiels « en train de se renseigner et de réserver », les derniers sièges restants pour le voyage d’août dans la région.
La SNCF compense la pression accrue en entretenant ses trains directement à Nantes et Bordeaux, au lieu de les emmener dans des gares de maintenance dans des zones plus rurales ou de les ramener dans la capitale, ce qui fait perdre un trajet.
Parallèlement aux déplacements à grande vitesse, les services locaux TER (exploités sous le nom de BreizhGO) connaissent une demande accrue et proposent des réductions locales, y compris des voyages gratuits pour les moins de 26 ans pendant une partie de l’été.
Les laissez-passer familiaux permettant une semaine de déplacements illimités dans la région, ainsi qu’une réduction de 50 % sur les déplacements du mardi, mercredi et jeudi entre le 18 juillet et le 24 août, augmentent également le nombre de passagers sur les lignes locales.
Même si les températures grimpent, les services TER et TGV sont prêts, ayant fait le plein de bouteilles d’eau et de pièces de rechange pour les climatiseurs afin que les clients n’aient pas trop chaud dans leurs trains.
3. Maux de tête pour les passagers après l’annulation du vol Ryanair
L’annulation brutale d’un vol Ryanair entre l’aéroport de Limoges-Bellegarde et Bristol n’a laissé aux passagers d’autre alternative que de lourds frais d’hôtel et de taxi car ils ont été contraints de rester dans les environs à court préavis, rapporte Capital.
Le vol, initialement prévu à 21h40 le 2 juillet, a été initialement retardé de trente minutes, en raison de l’arrivée tardive de l’avion à l’aéroport.
Les effets d’entraînement du retard signifiaient qu’au moment où l’avion était prêt à décoller, il n’y avait pas de contrôleurs de la circulation aérienne (ATC) pour permettre au vol de fonctionner (les ATC sont soumis à des lois de travail strictes et ne peuvent pas faire d’heures supplémentaires brusques).
Lorsqu’il est devenu clair qu’aucun vol ne pouvait décoller de l’aéroport, la compagnie aérienne a proposé aux passagers un vol depuis Bordeaux à proximité – mais un bus pour emmener les passagers à l’aéroport n’a pas pu être localisé.
Ce n’est qu’après minuit que les passagers ont été officiellement informés que le vol ne partirait pas et qu’ils ont été contraints de réserver dans tous les hôtels à proximité qu’ils pouvaient trouver.
4. Easyjet lance le vol Bordeaux-Toulon
La compagnie low-cost Easyjet a lancé un nouveau vol intérieur reliant Bordeaux et Toulon.
Deux vols par semaine (les vendredis et dimanches) relieront les villes, avec des tarifs à partir de 35 € aller simple, le premier vol partant le 30 juin.
Cela signifie qu’Easyjet opère désormais des vols vers 33 destinations depuis l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, dont huit destinations en France – Ajaccio, Bastia, Figari, Lille, Lyon, Marseille, Nice, ainsi que Toulon.
L’annonce du nouveau vol remet en question l’efficacité de la soi-disant « interdiction des vols intérieurs » introduite par le gouvernement français au printemps.
L’interdiction stipule que les vols de moins de deux heures – où une ligne ferroviaire directe relie les villes en moins de 2,5 heures et propose suffisamment de trains par jour – ne peuvent plus figurer sur la liste des compagnies aériennes.
Jusqu’à présent, cependant, cela n’a conduit qu’à l’annulation de trois liaisons (Paris-Orly vers les aéroports de Bordeaux, Nantes et Lyon), en raison des restrictions étroites.
Entre Bordeaux et Toulon, par exemple, il n’y a pas de trains directs et la durée moyenne du trajet en train est de plus de six heures.
5. La SNCF veut du solaire pour les centrales et les trains
L’opérateur ferroviaire français SNCF veut installer 1 000 hectares de panneaux solaires d’ici 2030, visant à couvrir jusqu’à 20 % de sa production d’énergie par l’énergie solaire.
L’entreprise a pour objectif d’installer les panneaux sur les toits des parkings et les bâtiments des gares, ainsi que sur les terrains qui lui appartiennent – la SNCF est le deuxième propriétaire français après l’État – pour un coût estimé à 1 milliard d’euros.
Les travaux d’installation débuteront cette année sur une trentaine de sites, la région Grand-Est étant présentée comme un site majeur pour les panneaux.
L’électricité sera principalement utilisée pour couvrir les besoins énergétiques des gares et autres infrastructures. Certains seront utilisés pour faire rouler des trains – 80 % de la flotte de la SNCF est électrique.
Le projet est porté par une nouvelle filiale, SNCF Renouvelablesqui supervisera le projet visant à faire de l’exploitation ferroviaire publique l’un des plus grands producteurs d’énergie solaire du pays.
L’entreprise vendra également l’énergie excédentaire produite en heures creuses (lorsque la demande de la SNCF elle-même est moindre) pour fournir un flux de revenus supplémentaire et aider à financer des projets de modernisation sur les lignes ferroviaires françaises.
Le projet a été salué comme alliant « l’utile à l’agréable » car il « réduit les factures et renforce les infrastructures », a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition écologique.
La SNCF s’est également engagée à acheter des panneaux fabriqués en Europe « dans la mesure du possible ».
Une deuxième phase d’installation de panneaux solaires pourrait éventuellement les voir installés sur des bords de voie sans trafic intense, bien que cela n’ait pas encore été confirmé.
6. Les sénateurs demandent 100 milliards d’euros de refonte des transports publics
Deux sénateurs ont déposé un rapport appelant à plus de 100 milliards d’euros de financement pour aider à rendre les systèmes de transports publics français plus respectueux de l’environnement.
Hervé Maurey (du UDI centriste groupe) et Stéphane Sautarel (Les Républicains) a déclaré que le modèle actuel de financement des transports en commun en France est « inadapté » à la transition écologique.
« Les impératifs de la transition écologique supposent un véritable choc sur l’offre de transports publics quotidiens », ont-ils déclaré dans leur rapport sénatorial aux autorités organisatrices de la mobilité (AOM) – qui gèrent les transports publics locaux.
Le financement actuel des transports publics locaux – largement assuré par les cotisations des entreprises et les dépenses des collectivités locales – ne suffira pas à maintenir le niveau actuel de mobilité tout en garantissant une réduction des émissions de CO².
Actuellement, environ 7 % des émissions de CO² de la France sont dues aux déplacements en transports en commun.
Leur rapport suggère une intervention de l’État totalisant « plus de 100 milliards d’euros », dont environ la moitié est destinée à Paris et les régions environnantes, avec un financement à venir d’ici 2030.
Il soutient en outre que l’État doit financer les transports publics dans les zones peu peuplées à hauteur de 700 millions d’euros pour maintenir les itinéraires qui pourraient être coupés sous couvert de motifs écologiques.
Le gouvernement, qui ne finance actuellement qu’environ 1,6% des revenus des AOM locales « abandonne financièrement les AOM à leur sort », ajoute le rapport.
En particulier, ils mettent l’accent sur les bus, exhortant le gouvernement à contribuer à rendre la flotte nationale de bus verte – d’autant plus que l’UE envisage actuellement des propositions visant à interdire les bus à essence et diesel.
Enfin, ils exhortent le gouvernement à financer la majorité des extensions prévues du RER pour les trains de banlieue au lieu de transférer les coûts aux autorités locales.
D’autres sources de financement pour le programme de 100 milliards d’euros (indépendamment de l’investissement prévu de 100 milliards d’euros dans les lignes ferroviaires nationales) comprendraient une plus grande ouverture des chemins de fer français à la concurrence.
Le rapport appelle également à des taxes supplémentaires sur les sociétés d’autoroutes, les livraisons de commerce électronique et les bénéfices des nouveaux systèmes de transport eux-mêmes.
7. Irish Ferries répond aux allégations de « dumping social »
La compagnie de ferries Irish Ferries a réagi avec colère aux allégations de concurrents concernant l’utilisation présumée du «dumping social».
En mai, Brittany Ferries a accusé ses rivaux de s’engager dans le phénomène – qui voit des échappatoires utilisées pour embaucher des travailleurs moins chers sur leurs bateaux – leur permettant de saper les entreprises qui embauchent en utilisant les réglementations européennes.
L’entreprise irlandaise a cependant riposté, notamment sur les salaires versés à ses travailleurs.
« Selon les auteurs de ce texte, nos marins sont soumis à une exploitation sordide et ne sont payés que quelques livres par jour, ce qui ferait de notre entreprise une société de traite des esclaves des temps modernes », a déclaré le directeur Andrew Sheehan, cherchant à « rectifier ». ” les plaintes.
« Au contraire… le salaire mensuel minimum pour notre classification la plus basse est de 3 382 € (basé sur un mois de 30 jours), ce qui ne constitue en aucun cas ‘quelques livres par jour' », a-t-il ajouté.
L’article original de Brittany Ferries a également attaqué les conditions de travail chez ses rivaux, en disant «[employees are] travailler jusqu’à dix-sept semaines en mer, sept jours sur sept… n’ont pas de protection sociale, pas de droits à la retraite, pas de congés payés et pas de temps de récupération adéquat.
M. Sheehan a également répondu à ces allégations et a déclaré: « Nous offrons également tous les avantages à l’équipage de nos navires, y compris une compensation complète pour le temps de voyage, les coûts, la nourriture, l’hébergement, les uniformes, la formation et les frais d’agence. »
« Les ferries irlandais et nos fournisseurs adhèrent à toutes les réglementations de l’Union européenne, de l’Organisation maritime internationale et de l’Organisation internationale du travail et garantissent des salaires compétitifs et des conditions de travail favorables », a-t-il ajouté.
8. Qatar Airways sur deux nouvelles routes françaises
Deux nouvelles liaisons directes reliant les métropoles régionales françaises au Qatar décolleront en juillet.
Le premier, entre Lyon et Doha, a débuté lundi 3 juillet, le second entre Toulouse et la capitale qatarie débutant le 18 juillet.
Il y aura quatre vols par semaine au départ de Lyon et trois au départ de Toulouse.
Cela signifie que Qatar Airways assurera quatre liaisons entre la France et Doha – des vols vers Paris et Nice étaient déjà inclus dans la liste de la compagnie aérienne.
Les nouvelles liaisons – avec des temps de vol d’environ six ou sept heures – devraient « stimuler le tourisme et les voyages d’affaires entre les deux pays », a déclaré Qatar Airways dans un communiqué, ainsi que renforcer la réputation de Doha en tant que plaque tournante des vols internationaux située entre l’Asie. et Europe.
L’annonce surprise est en partie due à la fin plus rapide que prévu du différend entre Qatar Airways et Airbus, à propos de la peinture des avions de ce dernier pour la compagnie aérienne.
