Le gouvernement a décidé de rectifier sa position sur les zones à faibles émissions (ZFE) et a récemment adouci les restrictions de déplacement dans une grande partie des villes. Cependant, dans cinq d’entre elles seulement rien n’a été modifié, le calendrier d’application est resté le même.
Un nombre croissant de conducteurs exprime leur désaccord concernant les contraintes imposées sur les véhicules à forte émission. Beaucoup d’entre eux admettent déjà leur incapacité à se conformer à la législation. L’un d’eux exprime son résignation en disant : « Je continuerai à conduire, quoi qu’il arrive. Si je suis pris, tant pis. Je ne compte pas changer de voiture, j’en n’ai pas les moyens ». Paris est l’une des cinq régions qui dépasse régulièrement les niveaux de pollution, en compagnie de Marseille, Strasbourg, Lyon et Rouen.
Adoucissement des normes dans certaines zones urbaines
À partir du 1er janvier 2025, l’accès sera interdit aux voitures portant l’écovignette Crit’Air 3. Pour les autres agglomérations, où la qualité de l’air s’est nettement améliorée, le gouvernement ne prévoit pas d’élargir les restrictions. Le choix sera laissé aux municipalités. Seuls les véhicules immatriculés avant le 1er décembre 1996 seront bannis. Selon les groupes de défense de l’environnement, il s’agit d’une capitulation. Le smog atmosphérique est responsable de près de 50 000 morts anticipées chaque année en France.