Le jour de la fête nationale, le 14 juillet, est sous haute surveillance. Des mesures restrictives sont en place jusqu’au samedi, interdisant la vente et le transport de mortiers d’artifice. L’exécutif s’inquiète de potentielles émeutes à l’approche des célébrations nationales.
Au cours de l’été, les spectacles pyrotechniques risquent de ne pas faire partie des célébrations. « C’est une période chargée d’anniversaires, de mariages, d’événements où les feux d’artifice sont généralement utilisés. Cependant, pour le moment, leur vente est interdite », fait remarquer Patricia Masero, qui gère une boutique de produits festifs. La raison à cela ? Un décret publié le samedi précédent par le Premier ministre, qui déclare « la prohibition de la vente, du port et du transport de dispositifs pyrotechniques » jusqu’au 15 juillet, et ceci s’applique aux personnes privées.
Seuls les professionnels ont le droit de les manipuler.
Les fontaines lumineuses font l’objet d’un contrôle strict de la part du gouvernement. En effet, celles-ci ont été utilisées comme projectiles contre les services de police lors des troubles civils récents. La décision étonne l’entreprise Ardi, un acteur majeur dans le domaine. « Le décret exclut tous les éléments pyrotechniques, même les plus inoffensifs comme les pétards sans danger »,, déclare Rodolphe Gruaz, président de l’entreprise Ardi. Celui-ci estime que ce décret ne fait pas grand effet. Cependant, les professionnels aguerris pourront toujours organiser des spectacles de feux d’artifice.