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Accueil » Actualités » Le denim retrouve ses racines à Nîmes, dans le sud de la France
Actualités

Le denim retrouve ses racines à Nîmes, dans le sud de la France

Simon BornsteinPar Simon Bornstein23 juillet 2023
Le denim retrouve ses racines à Nîmes, dans le sud de la France
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Le jean est l’un des vêtements les plus respectueux de l’environnement, mais une entreprise de Nîmes, berceau du denim, s’est inspirée du savoir-faire ancestral de la ville pour développer un processus de fabrication plus durable.

Avec plus de 3 milliards de paires vendues chaque année, le jean est l’un des vêtements les plus portés dans le monde. Ils sont nés aux États-Unis en 1873, grâce à un certain Levi Strauss. Mais le tissu bleu indigo résistant à partir duquel ils sont fabriqués a ses racines ici en France, dans la ville médiévale de Nîmes.

Lorsque Nîmes est devenue une plaque tournante de l’industrie textile au milieu du XVIIe siècle, elle a tissé un sergé résistant appelé « serge de Nimes » à partir de laine et de soie produites localement. Comme le tissu était commercialisé à l’étranger, notamment en Angleterre, il est probable que « de Nimes » (de Nîmes) soit devenu « denim ».

L’industrie de Nîmes ne pouvait pas rivaliser avec les importations bon marché d’Asie et s’est plus ou moins effondrée au milieu des années 50.

Mais maintenant, ses métiers tournent à nouveau, grâce à l’entrepreneur français Guillaume Sagot.

« C’était un vieux rêve de ramener le denim à Nîmes », raconte-t-il dans son atelier des Ateliers de Nîmes en mettant en marche les deux gros métiers qu’il vient d’acquérir.

Le tout nouveau métier à tisser le denim couleur indigo à l'atelier des Ateliers de Nîmes.
Le tout nouveau métier à tisser le denim couleur indigo à l’atelier des Ateliers de Nîmes. © 42mag.fr/Hird

Sagot a quitté son emploi dans la communication numérique à Paris en 2014 à la recherche de quelque chose « qui a du sens ». Il revient dans sa ville natale dans le but de retravailler l’étoffe qui a fait la renommée de Nîmes, selon les méthodes plus vertes de ses ancêtres.

Au début, il importait le tissu d’Italie et coupait et cousait les jeans dans son atelier, tandis que les finitions étaient réalisées ailleurs en France.

Lorsque la pandémie de Covid a mis un terme aux affaires, lui laissant le temps de réfléchir, il s’est rendu compte que l’essentiel était de fabriquer le tissu ici à Nîmes, comme par le passé.

Écoutez une version de cette histoire dans le podcast Spotlight on France :

Pleins feux sur la France, épisode 97
Pleins feux sur la France, épisode 97 © 42mag.fr

Trouver un nouveau métier à tisser piloté par ordinateur était facile, bien que coûteux, mais mettre la main sur un métier à navette traditionnel était plus compliqué.

« Comme je n’étais pas dans le métier de tisserand, personne ne voulait m’en vendre un », dit-il. Finalement, il réussit à convaincre le propriétaire d’un modèle Saurer Diederichs de 1991 que la machine devait rester en France.

Le plus grand défi était d’apprendre à l’utiliser. Il n’y avait pas d’écoles pour se former et très peu de personnes possédant le savoir-faire. Mais il a eu de la chance et deux tisserands à la retraite ont accepté de lui montrer les ficelles du métier.

Fil de coton non teint sur le métier Saurer Diederichs pour faire du denim de couleur écru pour la collection d'été de l'année prochaine.
Fil de coton non teint sur le métier Saurer Diederichs pour faire du denim de couleur écru pour la collection d’été de l’année prochaine. © 42mag.fr/Hird

« J’apprends encore », dit-il en se penchant sur l’ancien métier à tisser pour vérifier l’évolution de l’entrecroisement des fils de chaîne et de trame.

Il dit qu’il faut environ 10 minutes pour tisser les 1m30 de denim nécessaires à la confection d’un jean.

Sommaire

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  • Des jeans plus verts, plus propres et plus durables
  • La connexion Levi Strauss
  • Les limites du « made in France »

Des jeans plus verts, plus propres et plus durables

Sagot importe le fil 100 % coton peigné de Turquie. Cultivé et filé autour de la ville d’Adana, au sud-est, c’est un fil spécial à double torsion, semblable à celui utilisé pour fabriquer le Serge de Nîmes sergé aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Beaucoup plus résistant que le fil utilisé dans les jeans fabriqués industriellement, il n’a pas besoin d’être « encollé » avec des produits chimiques et des polymères pour résister au processus de tissage.

Le fil régulier doit non seulement être calibré, mais ensuite décalibré avec des solvants et d’énormes quantités d’eau.

L’ONU a estimé que jusqu’à 7 500 litres d’eau sont utilisés pour chaque paire de jeans fabriqués industriellement. Sagot dit que ses paires utilisent « environ 75% de moins ».

Gros plan sur le fil spécial à double retors de Turquie, suffisamment solide pour résister au tissage sans l'aide de produits chimiques polluants.
Gros plan sur le fil spécial à double retors de Turquie, suffisamment solide pour résister au tissage sans l’aide de produits chimiques polluants. © Ateliers de Nîmes

L’atelier de Sagot produit suffisamment de tissu pour fabriquer 4 000 paires de jeans chaque année. Ils sont conçus et fabriqués dans un atelier familial au Portugal.

Bien sûr, il y a un prix pour le fil spécial et les processus à forte intensité de main-d’œuvre. Le jean coûte en moyenne 180 € la paire.

Mais ils sont uniques, chacun a un numéro de série, et surtout ils sont faits pour durer, comme le denim originel de Nîmes.

Rue de l'Agau au coeur de Nîmes.  Aux XVIIIe et XIXe siècles, une rivière la traversait et les ouvriers teignaient le coton, la soie et la laine pour fabriquer le célèbre sergé de la ville, entre autres tissus.
Rue de l’Agau au coeur de Nîmes. Aux XVIIIe et XIXe siècles, une rivière la traversait et les ouvriers teignaient le coton, la soie et la laine pour fabriquer le célèbre sergé de la ville, entre autres tissus. © Hird/42mag.fr

La connexion Levi Strauss

Au Musée du Vieux Nîmes de la ville, vous pouvez voir les premiers vêtements en serge de Nîmes.

Des échantillons de tissu montrent le tissage entrecroisé distinct aux côtés d’une gamme de vêtements de travail, de grands sacs ou de voiles de bateau.

UN Carmagnole la veste de la fin du 18ème siècle est en parfait état, malgré le fait qu’elle aurait bien pu être portée par les révolutionnaires de 1789.

Veste Casaquin pour enfant du XVIIIème en serge de Nîmes, le denim originel.  Le style et les proportions ont une ressemblance frappante avec les vestes en jean Levi's modernes.
Veste Casaquin pour enfant du XVIIIème en serge de Nîmes, le denim originel. Le style et les proportions ont une ressemblance frappante avec les vestes en jean Levi’s modernes. © Gilles LEFRANCQ / Musée du vieux Nîmes

A côté se trouve une veste Levi’s de 1957. Il y a des similitudes frappantes.

« Vous voyez que les boutons sont placés de la même manière, c’est une longueur similaire », explique la conservatrice Lisa Laborie-Barrière.

Il est tentant de penser que Levi Strauss s’est inspiré du modèle français.

« Le lien est assez difficile à établir, principalement parce que les archives de Levi Strauss ont été détruites au début du 20e siècle », précise-t-elle.

« Mais il se peut que du denim soit venu directement aux États-Unis, ou que le denim y ait été exporté principalement par les protestants en Angleterre ou en Allemagne. »

Ce sont les Huguenots, chassés de France par Louis XIV suite à l’édit de Nantes de 1598.

« Ils ont emporté avec eux tout leur savoir-faire pour faire d’autres sortes de serge de Nîmes », note le conservateur.

Au bal de l'indigo brut d'Inde (à gauche) à côté de la version synthétique la plus utilisée aujourd'hui, exposée au Musée du vieux Nîmes.
Au bal de l’indigo brut d’Inde (à gauche) à côté de la version synthétique la plus utilisée aujourd’hui, exposée au Musée du vieux Nîmes. © Hird/42mag.fr

Les limites du « made in France »

Le président Emmanuel Macron fait pression pour que la France se réindustrialise, mais il est peu probable que cela se produise dans l’industrie textile. « Ce serait beaucoup trop cher de fabriquer des jeans ici du début à la fin. Peut-être que cela peut fonctionner pour les produits de luxe », déclare Sagot.

Mais il n’est pas obsédé par le concept « Made in France ». Il a choisi de faire concevoir et fabriquer les jeans au Portugal, car cela en fait un meilleur produit.

« Nous avons essayé de les fabriquer en France mais nous avons eu beaucoup de problèmes de finition. C’est difficile à dire, mais nous travaillons au Portugal car la qualité est meilleure et ils ont un bon savoir-faire.

Un rouleau de denim couleur indigo tissé aux Ateliers de Nîmes.
Un rouleau de denim couleur indigo tissé aux Ateliers de Nîmes. © 42mag.fr/Hird

Sagot espère faire revivre l’ancien savoir-faire de Nîmes par d’autres moyens : à savoir, fabriquer du denim à partir de la laine et de la soie d’origine locale utilisées pour tisser la serge de Nîmes originale.

Il prévoit également d’expérimenter le recyclage des déchets de fibres de coton qui se déposent sur les surfaces lorsque les métiers sont en mouvement.

« En français on l’appelle bourre de coton et bourre de soie. Ils l’utilisaient autrefois pour faire du fil.

Il en ramasse et l’enroule entre ses doigts pour en faire une sorte de fil.

« Il faudrait le mélanger avec d’autres fibres, mais on pourrait l’utiliser.

« Le recyclage n’est pas une idée nouvelle, c’est une idée très ancienne. »

Sagot dans l'un des deux jeans dont il teste la durabilité depuis deux ans.
Sagot dans l’un des deux jeans dont il teste la durabilité depuis deux ans. © 42mag.fr/Hird

Écoutez une version de cette histoire dans le podcast Spotlight on France, épisode 97. Lien ici.

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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